Convention et législation liées à la diversité biologique
La Convention sur la Diversité Biologique représente l'un des importants traités internationaux résultants du "Sommet de la Terre" tenu en juin 1992 à Rio de Janeiro ( Brésil). Au cours terme de ce grand forum qui aura regroupé la presque totalité des acteurs, l'on s'est aussi penché sur la Convention sur les Changements Climatiques.
La Convention sur la diversité biologique constitue un engagement historique : c'est le premier traité conclu au niveau mondial qui aborde de façon pertinente tous les aspects de la diversité biologique, c'est à dire non seulement la protection des espèces mais également celle les écosystèmes et du patrimoine génétique, ainsi que l'utilisation durable des ressources naturelles.
Enfin, la Convention est aussi la première à reconnaître que la conservation de la diversité biologique est "une préoccupation commune à l'humanité" et fait partie intégrante d'un développement socio-économique durable.
Quelques repères sur la Convention :
- Ouverture à signature au " Sommet de la Terre ", à Rio, le 5 juin 1992.
- Entrée en vigueur le 29 décembre 1993, 90 jours après la 30ème ratification.
- Pays signataires : 180 pays, le Cameroun.
La raison d'être de cette convention, ses textes et décisions constituent les fondements de cette important traité. Pour en être suffisamment édifié les sites respectivement du Secrétariat de la CDB et celui du Centre d'Échange mettent à la dispositions des nombreuses personnes et pays des informations nécessaires. Aussi, il s'y trouve les informations relatives aux différents aux fonds d'affectation pour la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique notamment sur les fonds additionnels GEF pour le centre d'échange d'information.
Fort de sa grande diversité et de sa richesse biologique, la République du Cameroun dispose des atouts pour promouvoir les idéaux de la Convention pour cette raison elle participe.