Rapport d'examen des agences des directives et des procédures mai 2017

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La mondialisation des échanges dans le domaine des produits agricoles crée des opportunités, mais aussi des risques. D’une part, elle crée la richesse dans les pays exportateurs des produits vers les marchés étrangers et amène ces produits sur les tables des consommateurs vivant dans des pays très éloignés. D’autre part, elle ouvre des voies à des dommages et des maladies susceptibles de détruire les ressources naturelles, entraînant des conséquences économiques et environnementales. Pour saisir ces opportunités et gérer les risques qui leur sont associés, il est de plus en plus admis qu’il est nécessaire d’intégrer et d’améliorer la coordination des activités réglementaires conçues pour protéger la santé et la vie humaine, animale, des végétaux et l’environnement. L’intérêt pour la biosécurité découle de la nécessité de répondre à ces besoins. L’idée est d’essayer de rapprocher les cadres politique et réglementaire pour l’évaluation et la gestion des risques dans tous les secteurs de la sécurité sanitaire des aliments, de la vie et de la santé animale, (y compris les pêches), de la protection de l’environnement et de la santé et de la vie des végétaux. La biosécurité vise ainsi la gestion des risques biologiques dans ces trois secteurs tout en protégeant la biodiversité et en contribuant à son utilisation durable. Pour l’essentiel, la biosécurité met en adéquation l’enthousiasme en faveur du commerce et des voyages internationaux et la nécessité de se prémunir contre les risques. Des contrôles transparents et efficaces dans ces secteurs ne doivent pas créer des barrières inutiles au commerce international, mais doivent au contraire permettre la facilitation des échanges.

La biosécurité est considérée comme une activité interdisciplinaire qui couvre un large éventail de sujets et d’approches. Puisque la biosécurité œuvre en faveur de l’intégration de la santé animale, de la santé des végétaux, de la santé environnementale et de la sécurité sanitaire des aliments pour rationaliser les pratiques d’évaluation et de gestion des risques, la répartition des responsabilités entre les autorités nationales de régulation des secteurs de l’agriculture et de l’environnement est examinée. Les contrôles et les autorités chargés des questions de biosécurité tendent à être éclatés dans plusieurs  ministères, tels que ceux de l’agriculture, de l’élevage, de la santé, des finances, de l’environnement, du commerce et de l’industrie.