PDF Etude préliminaire d’identification des milieux naturels à mettre en défens dans la dépression de Kumoso

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Upload date 20 Nov 2014
Contributor bnzigi
Geographical coverage Burundi, Malagarazi, dépression de Kumoso
Keywords Complexe marécageux de la Malagarazi, Biodiversité, espèces menacées, Raphia farinifera, Etude d'identification, aire à protéger, aire protégée, dépression de Kumoso, faune, flore, pollution, SOSUMO, Plantation de canne à sucre, Société sucrière de Mosso
Release date 21/11/2008
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RESUME

Les marais de la Malagarazi et ses affluents ne sont pas représentés dans le système national d’aires protégées. La dynamique de ce système hydrologique n’a pas été aussi bien étudiée, mais son importance dans le stockage des eaux, la régulation de l’écoulement et comme réserve de terres exploitables pendant la saison sèche est évident. Les marais conservent également une biodiversité unique. De plus, les forêts claires et les savanes existent à Giharo et Kayogoro. Ce sont les seuls espaces terrestres susceptibles d’abriter une faune décimée partout dans tout le Kumoso.

 

Actuellement, beaucoup de populations et la SOSUMO comptent sur ces écosystèmes pour l’extension de l’habitat et de l’agriculture. Cela fragilise ces écosystèmes et met en extinction une multitude des espèces.

 

Le réalisme recommande d’envisager la conservation des espaces pouvant jouer un rôle indéniable dans la conservation de la biodiversité et le maintien du système hydrologique et climatologique  dans la région. En effet, une mise en défens des marais de la Malagarazi diminuerait la perte de la faune sauvage. Ce serait également une stratégie de garder au Burundi, le plus longtemps possible, les eaux du système de la Malagarazi et les avantages hydrologiques et écologiques y associés.

 

Du coté de la Tanzanie, le système de la haute Malagarazi - Muyovozi bénéficie d’un statut Ramsar depuis 2000. Au Burundi, la protection serait une manière de maintenir cet écosystème transfrontalier qui est un refuge de la faune et de la flore qui auraient été détruites en amont par l’agriculture. Ceci permettrait aussi une éligibilité du Burundi à des financements par les bailleurs de fonds internationaux.

 

La protection de la forêt claire de Giharo et de la savane de Kayogoro favoriserait non seulement le repeuplement faunistique mais également l’amélioration des conditions climatiques dans toute la région. L’observation future de la grande faune comme les éléphants ne sera possible que quand un espace vaste de savane est préservé.

 

Dans l’ensemble, l’identification des aires à préserver est une voie incontournable pour viser un développement durable et une promotion du tourisme dans la région de Kumoso centre.