Mise en Oeuvre
- Ratification et signature de la Convention sur la Diversité biologique et ses protocoles
- Lois et régulations concernant la conservation de la nature
- Documents dans le cadre de l'application de la CDB
- Protocole de Cartagena
- Le Changement Climatique en République Démocratique du Congo
- La Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) en RDC
- Gestion Forestière en RD-Congo
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Dernieres nouvelles du SCDB
- Statement by Astrid Schomaker, Executive Secretary of the Convention on Biological Diversity, on World Migratory Bird Day (10 May 2025)
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Quatrième rapport national sur la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique
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Upload date | 20 Nov 2014 |
Contributeur | Guy Mboma |
Couverture géographique | Congo, La République démocratique du, |
Date de publication | 12/07/2012 |
# | Nom du fichier | Contributeur | Upload date | Taille | Type de contenu | |
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1 | 4ème Rapport National.pdf (actuel) | 20 Nov 2014 | 1 MB |
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1 | English | 4ème Rapport National.pdf (actuel) | 20 Nov 2014 | 1 MB |
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La R.D. Congo est riche en ressources naturelles. Sa végétation et sa faune variées et diversifiées dans leur composition, font d’elle l’un des 10 pays qualifiés de méga biodiversité au monde. Le pays possède d’importantes ressources en terres (environ 97 % de terres émergées) et en eau douce (plus de 50 % du potentiel du continent) et forestières (environ 48% du continent). Son sous-sol est riche en minerais très diversifiés et de grande valeur.
Mais la forte poussée démographique et l’exploitation non rationnelle de ces ressources, conjuguées à des mutations économiques profondes ont des impacts négatifs sur l’environnement et particulièrement sur les ressources forestières. D’après la BAD, le taux de déforestation a été de 0,7% par an entre 1990 et 1995, et celui de reboisement de 0,3%. Il résulte donc un taux de déforestation nette de 0,4 point par an. Le taux de couverture forestière qui était de 55% en 1990 est tombé à 52% en 2000. La pression sur l’environnement est plus élevée dans les zones d’agglomérations. En effet, près de 47% de la population congolaise est concentrée sur seulement 10% du territoire. Autour de ces agglomérations, les forêts disparaissent à un rythme effrayant et avec elles ses principaux éléments constitutifs qui forment la diversité biologique.
Le présent rapport constitue le fruit du travail abattu par un groupe d’experts nationaux dans différents domaines liés à la gestion de la diversité biologique. Le processus d’élaboration du quatrième rapport national sur la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique a été supervisé et coordonné par la Direction du Développement Durable du Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme. Le processus a débuté en juin 2008 par des missions de récolte des données et informations pertinentes disponibles dans quelques provinces cibles. Cette étape a été complétée par une revue des littératures.
Aussi, en vue de répondra au souci de faire participer toutes les parties prenantes impliquées dans la gestion de la biodiversité nationale au processus d’élaboration de ce rapport, il avait étédemandé, à toutes les organisations nationales et internationales ainsi qu’aux responsables des différents programmes, initiatives et projets ayant comme champs d’activité la biodiversité de dresser un rapport détaillé donnant l’état des lieux et les tendances de la diversité biologique ainsi que les menaces qui pèsent sur elle en s’appuyant sur les résultats de leurs activités sur terrain.
En fin de compte, sur base des informations recueillies, le groupe d’experts a produit le draft final du rapport qui a été soumis par la suite à la validation par les différents protagonistes à la gestion de la biodiversité au cours d’un atelier national.
Ainsi, l’approche participative a été adoptée à chaque étape du processus.