Mise en Oeuvre
- Ratification et signature de la Convention sur la Diversité biologique et ses protocoles
- Lois et régulations concernant la conservation de la nature
- Documents dans le cadre de l'application de la CDB
- Protocole de Cartagena
- Le Changement Climatique en République Démocratique du Congo
- La Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) en RDC
- Gestion Forestière en RD-Congo
- Resultats des recherches récentes
Dernieres nouvelles du SCDB
- Statement by Astrid Schomaker, Executive Secretary of the Convention on Biological Diversity, on World Migratory Bird Day (10 May 2025)
- Statement by Astrid Schomaker, Executive Secretary of the Convention on Biological Diversity, on the occasion of the International Mother Earth Day 22 April 2025
- Statement by Astrid Schomaker, Executive Secretary of the Convention on Biological Diversity, on the occasion of the World Health Day (7 April 2025)
CHAPITRE 4: GESTION ET UTILISATION DES RESSOURCES BIOLOGIQUES AU CONGO
4.1.1. Nature des écosystèmes
L'ensemble des ressources naturelles constituant la biodiversité du Congo se répartissent au sein de deux principaux écosystèmes, à savoir: les écosystèmes terrestres et les écosystèmes aquatiques.
4.1.1.1. Ecosystèmes terrestres
Les écosystèmes terrestres sont de sept types:
- forêt dense (sempervirente, semi-sempervirente marécageuse et secondaire);
- forêt claire (zambézienne et soudanienne);
- formation herbeuse (savanes de types divers);
- bambousaie;
- végétation de montagne (végétation afroalpine);
- végétation herbeuse d'eau douce et végétation aquatique;
- mangroves.
Les superficies des formations végétales estimées à partir de l'interprétation des images satellitaires, les pourcentages de forêt et de territoires correspondants sont donnés dans le tableau 26.
Tableau 26: Types des formations végétales rencontrées au Congo
FORMATION VEGETALE | SUPERFICIE (km2) | % FORET | % TERRITOIRE |
FORET DENSE HUMIDE (Forêt sempervirente et semi-décidue) | 872251.16 | 68.14 | 37.20 |
FORET DE MONTAGNE
|
38612.39 |
3.01 |
1.65 |
FORET DENSE SECHE DEGRADEE
|
51946.17 |
4.06 |
2.22 |
FORET SUR SOL HYDROMORPHE | 88614.05 | 6.92 | 3.78 |
GALERIES FORESTIERES | 2500.08 | 0.19 | 0.11 |
FORET DE MANGROVES | 555.57 | 0.04 | 0.02 |
FORET SECONDAIRE | 121670.70 | 9.54 | 5.19 |
TOTAL FORET | 1280042.46 | 100 | 54.59 |
MOSAIQUE FORET-SAVANE | 165838.83 | 7.07 | |
PLANTATIONS | 555.57 | 0.02 | |
SAVANES HERBEUSES ET ARBUSTIVES | 768358.82 | 32.77 | |
EAU | 62502.07 | 2.67 | |
NON INTERPRETE (NUAGES) | 67502.24 | 2.88 | |
TOTAL PAYS | 2344800.00 | 100.00 |
Source: SPIAF, 1994
En effet, le Congo compte 1.280.042,16 km2 de formations essentiellement forestières qui se répartissent à travers les différentes régions du pays, comme l'indiquent le tableau 27 ainsi que la carte reprise à l'Annexe 3.
Tableau 27: Répartition des superficies forestières par province administrative
PROVINCES | SUPERFICIE TOTALE | SUPERFICIE FORESTIERE | % FORET |
Bandundu | 295658 | 120000 | 40.6 |
Bas-Congo | 53855 | 10000 | 18.6 |
Equateur | 403292 | 402000 | 99.7 |
Province Orientale | 503239 | 370000 | 73.5 |
Kasaï-Occidental | 156967 | 40000 | 25.5 |
Kasaï-Oriental | 168216 | 100000 | 59.4 |
Kinshasa | 9965 | - | - |
Nord et Sud Kivu + Maniema | 256662 | 180000 | 70.1 |
Katanga | 496865 | 10000 | 2.0 |
TOTAL | 2344885 | 1232000 | 52.5 |
Source: SPIAF, 1994.
Ces différentes formations forestières constituent le principal habitat de nombreuses espèces animales.
4.1.1.2. Ecosystèmes aquatiques
Le Congo possède un réseau hydrographique très dense. Les plans d'eau représentés par l'immense réseau fluvial, les plaines inondées et les lacs couvrent environ 86.080 Km2 (3,5 % de la superficie nationale) et ont un potentiel halieutique considérable.
Les grands lacs périphériques de l'Est couvrent une superficie d'environ 48.000 km2 dont 47 % sont de juridiction congolaise. Les superficies respectives pour le Congo sont:
- Lac Tanganyika: 14.000 km2
- Lac Albert: 2.420 km2
- Lac Kivu: 1.700 km2
- Lac Édouard: 1.000 km2
- Lac Moero: 1.950 km2
Le système lacustre du Congo comprend en outre deux importants lacs intérieurs, le lac Tumba et le lac Maï-Ndombe. Ils couvrent ensemble entre 2.300 et 7.000 km2 selon les saisons (faible en saison sèche et forte en saison pluvieuse). On y inclut également les lacs artificiels de Kamalondo (6.256 km2) le lac Tshangalele (446 km2) et le lac N'Zilo (280 km2).
Le système fluvial couvre environ 34.000 km2 sur un réseau de plus de 33.000 km constitué du fleuve, affluents principaux et rivières secondaires.
Le Congo compte enfin 40 km de façade maritime couvrant une superficie de 2.000 Km2 de plan d'eau.
4.1.2. Problématique de la gestion des écosystèmes et des aires protégées
De nombreux problèmes de gestion des écosystèmes en général et des aires protégées en particulier se posent. Les principaux problèmes rencontrés dans la gestion sont:
- effectifs du personnel de surveillance insuffisants, peu formés et sous-équipés;
- démotivation du personnel due à l'insuffisance du salaire, des primes et des frais de fonctionnement;
- mauvais rapports de cohabitation entre les gestionnaires des aires protégées et les populations locales résultant d'une péréquation mal établie et non définie des revenus découlant des ressources naturelles;
- cadre institutionnel de gestion mal adapté et parfois mal défini.
L'insuffisance considérable du personnel de surveillance et de moyens entraîne des intrusions irrégulières des populations à l'intérieur de certains parcs nationaux et réserves apparentées, occasionnant un braconnage intensif et la déforestation. D'autre part, la non implication des populations environnantes dans l'aménagement et la gestion des écosystèmes ne garantit pas la viabilité des aires protégées. L'absence de programmes d'éducation mésologique et le manque de sensibilisation de la population ne facilite pas la mise en oeuvre des mesures de protection des aires protégées.
Conformément à l'article 1er de l'Ordonnance-Loi n° 69-041 du 22 août 1969, toute partie de la République Démocratique du Congo peut être constituée en réserve naturelle intégrale lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux et, en général, d'un milieu naturel présente un intérêt spécial et qu'il importe de soustraire ce milieu à toute intervention susceptible d'en altérer l'aspect, la composition et l'évolution.
Au Congo, on distingue quatre principaux types d'aires protégées:
- les parcs nationaux;
- les domaines de chasse et les réserves apparentées;
- les réserves de la biosphère;
- les réserves forestières.
À ces aires protégées s'ajoutent les jardins zoologiques et botaniques ainsi que les secteurs sauvegardés.
L'objectif du gouvernement est de porter à 12-15 % de la superficie du pays l'étendue des aires protégées, de manière à représenter dans ce réseau les différents écosystèmes naturels qui traduisent la diversité biologique propre au Congo.
Actuellement, environ 9,6 % de la superficie du pays constituent des aires protégées, si l'on inclut les projets de nouveaux parcs nationaux couvrant une superficie de près de 1 % du territoire national. La superficie des aires protégées existantes (du moins celles pour lesquelles des données sont disponibles) et des projets de parcs nationaux est donnée au tableau 28.
Tableau 28: Importance des aires protégées au Congo
TYPE | NOMBRE | SUPERFICIE APPROXIMATIVE (ha) | % PAYS |
Parcs nationaux: - opérationnels* |
8 |
8491000 |
3.6 |
Domaines de chasse | 57 | 10984266 | 4.7 |
Réserves de la biosphère | 3 | 267414 | 0.1 |
Réserves forestières | 117 | 517169 | 0.2 |
Jardins zoologiques et botaniques | 3 et 3 | +/-1000 | 0.0+ |
Secteurs sauvegardés: - sites de reboisement |
- |
112000 |
0.0+ |
TOTAL | 196 | 225653474 | 9.6 |
*inclut le projet de parc national de Moanda
Source: Compilation ICCN/MAB-Congo (1994).
Seize sites d'intérêt local, national ou international ont été identifiés par l'ICCN pour faire partie du réseau des aires protégées du Congo. Quatorze de ces sites sont présentés au tableau 29 (voir aussi section 4.2.5). A l0 heure actuelle, ces sites ne sont pas protégés et leur biodiversité est fortement menacée.
Tableau 29: Principaux sites critiques identifiés
DENOMINATION | LOCALISATION | CARACTERITIQUES | ETAT ACTUEL |
Shusu | Kivu | - Iles recouvertes de forêt dense - Faune caractéristique | - Déboisement interne - Manque de statut |
Mai-Mpili | Kinshasa | Mosaïque forêts/savanes | Pas de statut |
Ngaenke | Kinshasa | Forêt résiduelle | Pas de statut |
Sud-Masisi | Equateur | - Faune ichtyologique riche et variée - Forêt marécageuse | Réserve existante mais ne bénéficiant pas de mesures de protection appropriées |
Ngiri | Equateur | - Forêt inondée - Végétation marécageuse | Site peu connu, ne bénéficiant pas de protection |
Lomako | Equateur | - Forêt dense - Habitat de chimpanzé nain et du Cercopithecus salonga | - Région habitée et site ne bénéficiant d'aucune mesure de protection - Devrait être rapidement érigée en réserve intégrale |
Abumabazi | Equateur | Forêt tropicale à tendance sémi-décidue | Site peu connu et nécessitant une protection et un recensement |
Lomami-Lualaba | Prov.Orientale du Kivu | - Forêt dense - Forêt inondée - Forêt marécageuse | Site peu connu et nécessitant une protection et un recensement |
Maniema | Maniema | - Savanes boisées - Mosaïque forêts/savanes - Forêts d'altitude | Sites peu ou non protégés |
Itombwe | Kivu | - Hautes terres couvertes de forêt et de savanes - Richesse ichtyologique et mammalière - Possibilité d'intégrer un développement rural | - Absence d'inventaire de la diversité biologique - Forte pression humaine |
Kabobo | Kivu et Katanga | Ecosystèmes montagneux | Aucun contrôle de la situation physique ou biologique |
Luo | Equateur | - Forêt dense - Habitat de chimpanzé nain et Cercopithecus salonga | Aucun statut et aucune mesure de protection |
Kolwezi-Kuamasumba | Katanga | - Lambeaux forestiers - Eléments de la forêt dense du Nord | - Pas de contrôle - Peu de connaissance |
Grotte de Mbanza-Ngungu | Bas-Congo | Poissons aveugles | - Pas de statut - A l'abandon |
Source: SPIAF et ICCN (MECNT, 1994)
4.2. CONSERVATION DES ESPÈCES VÉGÉTALES DANS LE PAYS
La conservation in situ des espèces végétales est faite à travers la mise en place d'aires protégées qui se présentent sous différentes formes, à savoir:
- parcs nationaux (7);
- réserves de la biosphère (3);
- réserves forestières (117);
- domaines de chasse et réserves de faune (57);
- réserves intégrales (5).
Toutes les aires protégées, à quelques exceptions près, n'ont pas fait l'objet de travaux d'inventaire floristique quantitatif et qualitatif. Toutefois, l'on connaît sommairement pour la majorité d'entre elles les types principaux de végétation qu'elles renferment et dont elles sont sensées assurer la conservation in situ.
Jusqu'à présent, seuls les Parcs Nationaux des Virunga, de la Garamba et de Kahuzi-Biega ont connu des travaux de prospections botaniques pour caractériser leur végétation. C'est ainsi que les travaux de Robyns (1948) dans le Parc National des Virunga ont permis d'inventorier une famille et une espèce de Gymnospermes ainsi que 145 familles et 2.212 espèces d'Angiospermes. Comme on peut le constater, ce parc présente une grande richesse floristique due incontestablement à deux causes principales: la grande diversité des biotopes naturels et la position géographique, à la limite de deux provinces phytogéographiques, à savoir la province guinéenne et la province orientale.
D'après les travaux de Troupin (1956), le Parc National de la Garamba, situé à la limite des domaines bio-géographiques soudanais et guinéen, présente un caractère particulier. En effet, il comprend d'immenses savanes soudanaises qui s'étendent à perte de vue et des galeries forestières guinéennes.
Pour ce qui concerne le Parc National de Kahuzi-Biega, sa composition floristique a été connue à partir des travaux de Muhlenberg, Slowik et Steuhauer (1994).
Ainsi, on y trouve donc la forêt ombrophile équatoriale qui constitue le type de végétation le plus dominant et qui occupe également la plus grande partie du parc. Ensuite, viennent les forêts ombrophiles de montagne, les forêts marécageuses, les forêts de bambous et les forêts secondaires de montagnes.
Elle est réalisée au Congo, à travers un ensemble de sites créés par l'homme à cette fin. Il s'agit essentiellement de:
4.2.2.1. Jardins botaniques
Le pays compte actuellement trois jardins botaniques gérés par l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo: Eala, Kisantu et Kinshasa. Ces jardins, après avoir largement contribué au développement de l'agriculture congolaise, conservent une importance scientifique considérable. Dans leur ensemble, ils couvrent une superficie de 576 hectares. Leur création remonte à 1900 pour celui de Kisantu et celui d'Eala, et à 1936 pour celui de Kinshasa.
Le Jardin de Kisantu compte 3.000 espèces végétales, le Jardin de Kinshasa, 125 espèces, tandis que celui d'Eala, avec ses 371 hectares, compte plus ou moins 6.000 espèces et 11.000 spécimens d'herbiers.
4.2.2.2. Herbaria
Pour l'ensemble du pays, on compte 12 herbaria dont deux paraissent mieux fournis en spécimens: l'Herbarium de Yangambi et celui de Kinshasa, le plus fréquenté et comptant quelques 21.322 exsiccata appartenant à 188 familles et 4.585 espèces.
Les autres herbaria sont situés à Bambesa, Gandajika, M'Vuazi, Luki, Lwiro, Kisantu, Mabali, Kipopo, Mulungu et Nioka. L'état de conservation des spécimens n'est pas connu avec exactitude.
4.2.2.3. Arboreta
Ils sont actuellement au nombre de 9 pour l'ensemble du pays, mais les plus importants sont ceux de Yangambi (102 espèces), établi en 1935 pour étudier l'évolution et l'adaptation des espèces, et de Kinzono (115 espèces), établi en 1981; il est utilisé pour l'étude de la croissance et de la production des arbres.
Les autres arboreta de moindre importance sont situés à Luki (6 espèces), Mulungu (104 espèces), Kisantu (200 espèces), Kipopo (51 espèces), Bambesa (7 espèces) et Kisangani.
4.2.2.4. Jardins agrostologiques
A l'époque coloniale, on trouvait dans chaque station de l'ex-INEAC un jardin agrostologique. Mais, depuis 1960, toutes les infrastructures ont été abandonnées et aucune recherche dans le domaine ne se fait. Toutefois, avec l'appui de la coopération belge, un projet agrostologique a été mis en place à Kinshasa pour prodiguer des conseils aux fermiers de Kinshasa, du Bas-Congo et du Bandundu. A ce jour, il renferme une collection qui s'évalue comme suit:
- banque de graines (Poacées): 38 espèces
- légumineuses fourragères herbacées: 27 espèces
- arbres et arbustes fourragers: 68 espèces
- essences forestières: 102 espèces
4.2.3. Espèces végétales protégées en vertu de la législation nationale
Jusqu'à ce jour, seulement 3 espèces végétales sont protégées par la législation nationale, à savoir:
- l'Encephalartos laurentianus De Wild, dans le Kasaï;
- l'Encephalartos septentrionalis Dchweinf, dans la Vallée de l'Uere.
- le Strophantus kombe, de la forêt de l'Ituri.
4.2.4. Plantations forestières
Selon les estimations datant de 1986, le Congo renferme environ 77.300 hectares de plantations forestières constituées principalement des espèces de Terminalia superba, Cupressus spp, Pinus spp et Acacia auriculiformis.
Dans les programmes de reboisement pour la production du bois d'oeuvre, un accent particulier a été mis sur les essences locales tandis que pour la production de bois de feu, ce sont les essences exotiques qui ont été les plus utilisées.
4.2.5. Espèces végétales et sites revêtant une importance particulière pour la conservation en dehors des aires protégées
L'information disponible sur l'importance de la végétation du Congo est assez lâche, des régions entières du pays n'ont pas encore connu de prospections; les espèces végétales qu'elles renferment demeurent ainsi méconnues.
Cependant, à cause des différentes menaces qui pèsent sur elles, certaines espèces végétales disparaissent avant que l'on ait pu les identifier et connaître leurs potentialités. C'est pourquoi, il s'avère nécessaire d'assurer la conservation in situ de certaines zones en les érigeant en aires protégées.
De l'avis de certains auteurs parmi lesquels on peut citer Godson (1988), Heideberg (1979), Nyakabwa et Bola (1985) et l'IIDE (1988), 16 sites présentent actuellement une importance particulière et méritent d'être érigés en aires protégées. Ce sont:
- les monts Itombwe;
- le mont Kabobo;
- Lomami/Lualaba;
- Maniema/Sud-Kivu;
- le Sud de Masisi;
- l'Est du Lac Kivu;
- la forêt de Tongo;
- la forêt dense sèche du Nord (Uélé);
- le forêt dense sèche du Katanga;
- les peuplements de Juniperus procera, dans le Katanga;
- les hauts plateaux du Katanga;
- les galeries forestières et les savanes boisées de l'Est du Kwango;
- les marécages et les terres humides du Kivu;
- les mosaïques forêts humides/forêts sèches;
- les montagnes Marungu-Uvira;
- les marécages et les terres humides (Lac Tumba) et la région de l'Upemba, au Katanga;
- les savanes et forêts claires du Sud du Plateau du Kwango pour assurer la protection de certaines espèces des genres Protea, Encerphalartos, Philippia en voie de disparition ou menacées.4.3. CONSERVATION DES ESPECES ANIMALES PROTÉGÉES DANS LE PAYS
En vertu de la loi n° 82-002 portant réglementation de la chasse, on distingue deux catégories d'animaux protégés: animaux totalement protégés et ceux partiellement protégés. Les tableaux 30 et 31 ci-après présentent les deux catégories d'animaux.
4.4. ANNEXE A LA LOI N° 82-002 DU 28 MAI 1982 PORTANT REGLEMENTATION DE LA CHASSE AU CONGO
Tableau 30: Animaux totalement protégés
A. MAMMALIA | A. MAMMIFERES |
A.1. Primates | A.1. Primates |
Gorilla gorilla spp. | Gorille de montagne et de plaine |
Pan troglodytes | Chimpanzé à face claire de la rive gauche du fleuve |
Pan paniscus | Chimpanzé nain |
A.2. Proboscidea | A.2. Proboscidiens |
Loxodonta africana africana | Eléphant de savane |
Loxodonta africana cylotis | Eléphant de forêt |
Loxodonta africana purillis | Eléphant nain |
A.3. Perissodactyla | A.3. Périssodactyles |
Equus burchelli hippotigris | Zèbre de Burchell |
Ceratotherium simum cottoni | Rhinocéros blanc |
Diceros bicornis | Rhinocéros noir |
A.4. Artiodactyla | A.4. Artiodactyles |
Giraffa camelopardalis | Girafe |
Okapia johnstoni | Okapi |
Oreotragus oreotragus | Oréotrague |
Taurotragus oryx | Elan du Cap |
Taurotragus derbianus | Elan de Derby |
Onotragus smithemani | Cobe Lechwe |
Tragelaphus strepsiceros | Grand Koudou |
Aepyceros melampus | Impala du Katanga |
Hyemoschus aquaticus | Chevrotain aquatique |
A.5. Carnivora | A.5. Carnivores |
Felis (Profelis) aurata | Chat doré |
Osbornictis piscivora | Civette aquatique |
Acinonyx jubatum | Guépard |
Felis caracal | Caracal |
A.6. Sirenia | A.6. Siréniens |
Trichechus senegalensis | Lamantin aquatique |
A.7. Tubulidente | A.7. Tubulidentés |
Orycteropus afer | Oryctérope |
B. PHOLIDOTA | B. PHOLIDOTES |
Manis gigantea | Pangolin géant |
C. REPTILA | C. REPTILES |
C.1. Crocodyla | C.1. Crocodiles |
Crocodylus niloticus | Crocodile du Nil (L <1,50m) |
Crocodylus cataphractus | Crocodile à museau étroit ou faux gavial (L <1,50m) |
Osteolaemus tetraspis | Crocodile à nuque cuirassée (L <0,50m) |
C.2. Testudinata | C.2. Tortues |
Curetta curetta | Tortue caounne |
Dermochelys coriacca | Tortue Luth |
Eretmochelys imbricata | Tortue imbriquée (le caret) |
Chelonia mydas | Tortue franche |
D. AVES | D. OISEAUX |
Afropavo congensis | Paon zaïrois |
Balaeniceps rex | Bec en sabot |
Ciconia ciconia | Cigogne blanche |
Pseudochelidon cuvrystominus | Fausse hirondelle à bec jaune |
Sagittarius serpentarices | Messager serpentaire |
Vulturidae | Vautours (tous) |
Leptoptilus crumeniferus | Marabout |
Bucorvus abyssinicus | Calea terrestre d'Abyssinie |
Bugeranus carunculatus | Grue caronculée |
Balearica pavenina | Grue couronnée |
Psittacus erithacus | Perroquet gris ou jacot |
Prionops alberti | Prionopsi à casque jaune |
Pseudocalyptemena granueri | Pseudocalyptemena |
E. PISCES | E. POISSONS |
Caecobarbus | Poissons aveugles de Mbanza-Ngungu |
NOMS SCIENTIFIQUES | NOMS COMMUNS |
A. MAMMALIA | A. MAMMIFERES |
A.1. Primates | A.1. Primates |
Cercopithecus mitis spp | Singe argenté ou bleu |
Cercopithecus kandti | Singe doré |
Colobus spp | Colobes |
Galago crassicaudatus | Grand Lémur à longue queue du Katanga |
A.2. Carnivora | A.2. Carnivores |
Felis serval | Serval |
Panthera pardus | Léopard |
Panthera leo | Lion |
Lycaon pictus | Cynhène ou lycaon |
A.3. Artiodactyla | A.3. Artiodactyles |
Syncerus caffer caffer | Buffle du Cap |
Syncerus caffer nanus | Buffle nain |
Syncerus caffer Cequinoctialia | Buffle du Nil |
Kobus defassa | Cobe onctueux |
Redunca redunca | Redunca nager |
Damaliscus korrigum | Sassaby ou Tsessebe |
Damaliscus sp | Damalisque |
Sigmoceros lichtensteinii | Bubale de Lichtenstein |
Alcephalus lewali | Bubale de Leweley |
Ourebia ourebi | Ourebis |
Tragelaphus neriptus | Antilope harnachée |
Tragelaphus eurycerus | Antilope Bongo |
Hypotragus equinus | Antilope rouanne ou chevaline |
Hypotragus niger | Antilope noire |
Cephalophus sylvicultor | Antilope des bois |
Onotragus lechwe | Cobe de marais ou lechwe |
Kobus megaceros | Cobe de Mrs Grady |
Kobus kob kob | Cobe de Buffon |
Redunca arundinum | Cobe des roseaux |
Tragelaphus spekei | Sitatunga (Guib d'eau) |
Hylochoerus meinertzhageni | Hylochère |
Potamochoerus porcus | Potamochère |
Hippopotamidae | Hippopotame |
Phacochoerus aethiopicus | Phacochère |
A.4. Hydracoides | A.4. Damans |
Procavia capensis | Daman de rocher |
B. REPTILIA | B. REPTILES |
B.1. | B.1. |
Crocodylus niloticus | Crocodile du Nil (L <1,50m) |
Osteolaemus tetraspis | Crocodile à nuque cuirassée(L >1,50m) |
Crocodylus cataphractus | Crocodile à museau étroit |
B.2. Pholidota | B.2. Pholidotes |
Manis teminincki | Pangolin terrestre |
C. AVES | C. OISEAUX |
Tytonidae | Hiboux et Chouettes (22 espèces) |
Cuprimulgidae | Engoulevents (13 espèces) |
Alcadinidae | Martinets (17 espèces) |
Casmerodius albus | Aigrette |
Melanophoys ardesiata | Blongios ardoisé |
Bubulcus ibis | Garde boeufs |
Buphagus africana | Pique boeufs |
Threskiornis aethiopica | Ibis sacré ou Ibis blanc à tête noire |
Phoenicopterus antiquorum | Flamant rose |
Bucorvus caffer | Calae terreste |
Erismatura maccoa | Canard à queue dressée |
Habraetus spp | Aigle spp (13 espèces) |
4.5. UTLISATION DES RESSOURCES DE LA BIODIVERSITÉ
Les ressources biologiques mentionnées dans la présente section revêtent une importance socio-économique et satisfont directement ou indirectement les besoins des populations.
Directement, elles sont exploitées pour l'alimentation, la pharmacopée et la santé humaines, en textile, vannerie, horticulture, agriculture, élevage, ornementation, recherche scientifique, fabrication d'instruments, outils divers et mobilier, construction d'habitation, culte des ancêtres et pratique de la magie secrète et publique, etc.
Indirectement, le Congolais utilise les ressources biologiques en alimentation et en santé animale, dans l'industrie alimentaire (boulangerie, brasserie, biscuiterie, pâtisserie, etc.), pharmaceutique, textile, pour le commerce et les activités touristiques.
La plupart des groupes taxonomiques microbiens, végétaux et animaux sont utilisés à des fins diverses. Les tableaux 32 à 45 synthétisent les diverses utilités réelles et/ou potentielles des ressources biologiques au Congo.
Tableau 32: Utilité réelle et potentielle des micro-organismes
DOMAINES D'UTILISATION | MICRO-ORGANISMES AQUATIQUES | MICRO-ORGANISMES TERRESTRES |
1. AGRICULTURE | - La symbiose de l'Algue Anabena et la plante Assola pinnata offre un bon fertilisant pour les cultures. - La symbiose d'Azolla avec les cyanobactéries favorise la photosynthèse et la fixation de l'azote atmosphérique - Utilisation d'Azolla comme engrais vert . | - Des symbioses Bactéries-Plantes (Rhizobium - Légumineuses; Azospirilum - Céréales; Pseudomonas - plantes cultivées; Mycorehizes) interviennent dans la fertilisation du sol - Les champignons microscopiques du sol: décomposition de tous les détritus organiques du sol. - Saccharomyces cerevisiae, Bacillus, Acetobacter, Zymomonas mobilis: rôle dans la fermentation en boulangerie et brasserie. - Steptococcus lactis: fermentation du lait. |
2. ALIMENTATION | - Les algues utilisées dans l'alimentation humaine et du bétail, leurs extraits chimiques sont utilisés dans les industries alimentaires. - Utilisation d'Azolla dans l'alimentation de la volaille. | |
3. PHARMACOPEE ET SANTE | - Les moisissures produisent des antibiotiques . - Les Algues des genres Scedesmus, Chlorella ont des effets inhibiteurs sur Bacillus cereus et Pseudomonas. - La cyanophytine des Algues bleues inhibent certaines espèces de champignons et levures pathogènes. - Certaines Algues causent des maladies humaines graves. | - Les micro-organimes sont pathogènes des plantes cultivées au Congo (voir Annexes Techniques). - Les moisissures (Aspergillus flavus) produisent des Mycotoxines (Aflatoxines). - Les micro-organismes sont pathogènes de l'homme - production d'antibiotiques, acides aminés et autres acides organiques, enzymes, vitamines, gaz, etc. |
4. ECOLOGIE | - Les Algues sont des producteurs primaires des composés organiques. - Elles entrent dans les chaînes trophiques et jouent un rôle dans l'épuration et l'oxygénation de l'eau. - Les Bactéries entrent dans les cycles géochimiques et jouent un rôle dans l'épuration de l'eau. Idem pour les champignons qui décomposent la matière organique. - Les Protozoaires jouent un rôle trophique. |
4.5.1. Utilisation des plantes aquatiques
La prolifération des plantes aquatiques présente des inconvénients et des avantages du point de vue amélioration des conditions d'existence des populations.
Les inconvénients sont surtout les nuisances dues à la croissance rapide des espèces aquatiques flottantes, telle que la jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes). Il s'agit notamment du blocage des installations de pompage d'eau, du blocage des canaux d'irrigation, de l'obstruction de la navigation, de la pêche et de la pisciculture.
Les avantages de ces plantes proviennent du fait qu'elles constituent une culture gratuite et possèdent une grande valeur potentielle. Ainsi, non seulement elles sont exploitées comme adjuvants des sols (engrais azotés et phosphorés), mais aussi, une fois traitées, elles servent de fourrage pour les animaux. Leur importante biomasse est aussi bénéfiquement exploitée dans la production du bio-gaz. Certaines espèces servent dans le traitement des eaux usées d'origine urbaine, industrielle ou agricole.
Outre ces avantages, plusieurs autres usages bénéfiques peuvent être tirés des plantes aquatiques. A titre indicatif, sur les 532 espèces que nous présentons ici, 216 sont signalées pour leur utilité socio-économique. Nous avons dénombré plusieurs autres usages, tels:
- des plantes alimentaires, telles que Begonia fusialata, Oriza barthii, Elaies guineensis, etc. Mais les espèces cultivées, comme le riz, sont rares;
- des plantes qui servent dans la production du sel indigène, tels que Saccolepis interrupta, Nymphaea mushleriana, etc.;
- des plantes toxiques utilisées comme insecticides, tels que Saccolpis interrupta, Nymphae musheriana, etc.;
- des plantes aphrodisiaques, tels que Claistanthus ipidensis, Sonchus schweinfurthii, etc.;
- des plantes qui produisent du copal;
- de nombreuses plantes à usage artisanal. Ici, on peut citer des usages tels que la fabrication des calebasses, des pirogues, des mortiers, des nattes, des peignes, des nasses, des paniers, l'extraction des fibres, le nettoyage du fer (cas du Combretum robynsii);
A cela, il faut ajouter l'utilisation du bois dans la construction et aussi comme combustible.
Tableau 33: Utilité réelle et potentielle des plantes aquatiques
DOMAINES D'UTILISATION DES PLANTES AQUATIQUES
1. Agriculture:
Adjuvants des sols (Engrais azotés et Phosphatés): Eichhornia crassipes.
2. Alimentation:
- Eichhornia crassipes traitée sert de fourrage pour le bétail.
- Hydrocharis lukengensis et H. chevaleri entrent dans l'alimentation humaine et dans la production de sel indigène, idem pour Nymphea mushleriana.
3. Biotechnologie
Production de Biogaz à partir de Eichhornia crassipes.
4. Ecologie
E. crassipes sert à traiter les eaux usées d'origine urbaine, industrielle et agricole.
5. Pharmacopée & santé
E. crassipes inhibe le développement préimaginal de Simulium damnosum en laboratoire
Tableau 34: Utilité réelle et potentielle des plantes terrestres
DOMAINES D'UTILISATION DES PLANTES TERRESTRES
1. Alimentation
- 371 espèces de plantes alimentaires pour les seuls phanérogames: 154 champignons champignons comestibles et 3 fougères (Voir Annexes Techniques) pour l'alimentation humaine.
- Les Pooceae, Légumineuses, Apiaceae et Acanthaceae entrent dans l'alimentation humaine et du bétail. Ce sont donc des plantes fourragères
2. Pharmacopée & Santé
376 espèces de plantes médicinales parmi les phanérogames dont les familles les plus représentatives sont: Euphorbiaceae (32 espèces), Fabaceae (24), Rubiaceae (22), Caesalpiniaceae (17) et Asteraceae (16).
3. Exploitation forestière (énergie, construction, bois d'oeuvre: arcs, flèches).
Il s'agit des espèces des Familles de Caesalpiniaceae, Fabaceae, Meliaceae, Moraceae, Sapotaceae, Sapindaceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae, Rosaceae.
4. Écologie
Espèces indicatrices de la santé des Ecosystèmes (jachères forestières: Panicum maximum; sols en dégradation ou épuisés: Musanga cecropioides ; sols acides: Pteridium centrali africanum; sentiers et de clairières: Croton hirtus, Cynodon dactylon.
5. Horticulture
Plantes ornementales.
6. Textile
Plantes intervenant dans la fabrication des tissus, fils,etc.
7. Pesticides
Plantes tuant des insectes et ichtyotoxiques.
8. Culturel
Plantes utilisées dans la fabrication des instruments de musique, des statues, des grelots.
9. Agriculture
- Plantes intervenant dans les cultures domestiques: Vigna sinensis (haricot); Dioscorea alata (Igname); Sasamum indicum (Sésame); Musa nana, M. sinensis et M. sapientum (Bananier); Voandzeia subterranea (Vouandzou); Ipomea batatas (Patate douce).
- Restauration de la fertilité des sols (genres Leucena, Cassia, Cajanus, Tephrosia, etc)
Tableau 35: Utilité réelle et potentielle des invertébrés aquatiques
DOMAINES D'UTILISATION DES INVERTEBRES AQUATIQUES
1. Alimentation
Les mollusques (Gastéropodes: Escargots et limaces; Bivalves: Moules et huîtres) et les Arthropodes (Crustacés: Crevettes et crabes; Hémiptères: Punaises aquatiques et larves d'Odonates: Criquets aquatiques) sont employés à des fins alimentaires par les populations congolaises (espèces: Voir Annexes Techniques).
D'une façon générale, les Invertébrés pourraient être utilisés dans l'alimentation des animaux domestiques.
Ils sont utilisés comme appât dans la pêche.
Les Spongiaires, les Coelentérés, les Vermidiens, les Echinodermes et les Céphalopodes, abondants au Congo et comestibles ailleurs pourraient être exploités pour l'alimentation humaine (source de protéines de haute valeur biologique)
2. Pharmacopée & santé
Présence de plusieurs espèces vectrices des maladies parmi les Gastéropodes et Insectes aquatiques (Schistosomiase, douve du foie, etc)
3. Écologie
La plupart des invertébrés aquatiques revêtent un intérêt scientifique en tant qu'indicateurs de la qualité des eaux. Ils interviennent également dans les chaînes trophiques.
4. Commerce
L'exploitation rationnelle de tous les Invertébrés du Congo pourrait constituer une importante source de revenus en devises pour le pays
Tableau 36: Utilité réelle et potentielle des invertébrés terrestres
DOMAINES D'UTILISATION DES INVERTEBRES TERRESTRES
1. Agriculture
- Agents de la lutte biologique contre les ravageurs des cultures:-parasitoïdes (Hyménoptères, et Diptères), prédateurs (Larves des Moustiques, Parasites d'autres larves).Epidinocarsis lopezi introduite au Congo dans la lutte biologique contre la cochenille farineuse du Manioc
- Production de miel à partir des abeilles.
- Agents pollinisateurs.
2. Écologie
Il y a des insectes n'ayant aucun effet néfaste sur l'homme et les animaux; ils ne sont ni ravageurs des cultures ni agents de la lutte biologique; ils interviennent donc dans les chaînes trophiques des divers écosystèmes du pays.
3. Pharmacopée & santé
Certains insectes peuvent devenir des ravageurs économiques des cultures si les conditions écologiques environnementales changent en leur faveur (déforestation agricole due à une monoculture, introduction de nouvelles espèces végétales, résistance aux insecticides).
4. Alimentation
Les larves des Lépidoptères (chenilles), des Orthoptères (sauterelles:Homorocoryphus vicinus, Brachytrupes membranaceus, Locusta migratoria, Nomadacris sp, Schistocerca sp) ainsi que les larves et imagos des Coléoptères (Platygenia barbata) constituent une importance source de protéines animales.
Les espèces d'insectes, acariens et tiques qui attaquent l'homme et les animaux domestiques au Congo constituent un total de 149 espèces appartenant à 11 ordres et 28 familles.
Les Acarina constituent le groupe le plus important et représentent 41,61% du total.
Les tiques, Rhipicephalus appendiculatus; R. sanguineus s'attaquent également à l'homme; avec Boophilus annulatus, ils transmettent des maladies mortelles aux animaux domestiques.
Tableau 37: Principaux ordres d'Arthropodes d'importance médicale et vétérinaire inventoriés au Congo
ORDRES | NOMBRE DE FAMILLES | NOMBRE D'ESPECES | % DU TOTAL |
Acariformes | 5 | 9 | 6.04 |
Parasitiformes | 1 | 1 | 0.67 |
Acarina | 2 | 62 | 41.61 |
Anoploures | 3 | 3 | 2.01 |
Coléoptères | 2 | 3 | 2.01 |
Dictyoptères | 2 | 2 | 1.34 |
Diptères | 6 | 57 | 38.26 |
Hétéroptères | 1 | 2 | 1.34 |
Hyménoptères | 2 | 2 | 1.34 |
Mallophages | 1 | 2 | 1.34 |
Siphonaptères | 3 | 6 | 4.03 |
TOTAL | 28 | 149 | 100 |
Tableau 38: Utilité réelle et potentielle des poissons
DOMAINES D'UTILISATION VERTÉBRÉS AQUATIQUES (POISSONS)
1. Alimentation
Tous les poissons d'eau douce et marins du Congo sont consommés par l'homme, sauf Caecobarbus geertsii (Poisson aveugle) et le Tetraodon mbu.
La farine et l'huile des poissons pourraient être exploitées dans l'alimentation infantile et des animaux d'élevage.
2. Aquariophilie
Plusieurs poissons spécialement ceux des eaux douces sont exploités et exportés à des fins ornementales (Gnathonemus leopoldianus; Distichodus fasciolatus, Serranochromis gibbiceps, Polypterus aethiopicus, Pantodon buchholzi, Hemichromis bimaculatus, etc.)
3. Tourisme
Le Caecobarbus geertsii constitue un objet de curiosité dans les grottes de Mbanza-Ngungu.
Tableau 39: Utilité réelle et potentielle des reptiles aquatiques
DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (REPTILES)
1. Alimentation
Les Amphibiens et Reptiles sont très exploités dans le secteur .de l'alimentation.
Pour les Reptiles: Certaines tortues, les crocodiles du Nil, les Varans, les Ophidiens; pour les Amphibiens: les Xenopus laevis, les Ranidae (Rana spp), le Ptychadena oxyrhynchus.
2. Maroquinerie
Les peaux de Crocodile du Nil, des Varans et de certains Ophidiens sont utilisées en maroquinerie.
3. Pharmacopée & santé
Certains Ophidiens sont utilisés pour le sérum anti-venin et autres recettes; le Xenopus pour le test de grossesse.
4. Commerce
Certaines tortues et les crocodiles sont commercialisés.
5. Ornementation
Les emballages de certains ophidiens, crocodiliens et les carapaces des tortues aquatiques servent d'ornement.
6. Écologie
Les crocodiles éliminent les vieux poissons prédateurs d'autres poissons et les poissons malades.
7. Scientifique
Les batraciens contribuent à la régulation des populations d'invertébrés aquatiques et aériennes. Ils sont très utilisés dans la recherche fondamentale et appliquée, notamment en: Endocrinologie, Physiologie, Embryologie et Pharmacologie.
Tableau 40: Utilité réelle et potentielle des oiseaux aquatiques
DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (OISEAUX)
1. Alimentation
Les oiseaux aquatiques dont les Anseriformes (Anatidae), Pelecaniformes (Pelecanus sp), et les Cormorans sont consommés par les populations congolaises.
2. Écologie
Ils interviennent dans la régulation des populations d'invertébrés et vertébrés aquatiques (Xenopus laevis, Hymenochirus, poissons et leurs alevins, etc.).
Tableau 41: Utilité réelle et potentielle des mammifères aquatiques
DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (Mammifères)
1. Alimentation
Les Mammifères aquatiques (Hyemochus aquaticus, Limnotragus spekei, Potamovelox, Trichechus senegalensis) occupent une place importante dans la consommation humaine des populations de l'Hinterland.
2. Écologie
Maillon de la chaîne trophique des écosystèmes aquatiques.
Tableau 42: Utilité réelle et potentielle des reptiles terrestres
DOMAINES D'UTILISATION REPTILES TERRESTRES
1. Alimentation
Les tortues, les ophidiens et varans terrestres interviennent dans l'alimentation humaine au Congo. Il s'agit de: tortues telles que Kinixys belliana (dont les oeufs sont aussi comestibles), Kinixys erosa, Kinixys homeana et Varanus exantihematicus. Certains serpents tels que le Python sebae, le Bitis gabonica, etc. sont également consommés
2. Maroquinerie
Les peaux de Pythons, de Vipères, d'Agama agama et des Varans sont utilisées dans la maroquinerie.
3. Pharmacopée & santé
Fabrication de sérums anti-venins à partir des Ophidiens terrestres.
Plusieurs recettes de la pharmacopée traditionnelle à base des Ophidiens sont utilisées pour combattre plusieurs affections.
4. Écologie
Les Reptiles en général contribuent à la régulation des populations entomologiques (insectes nuisibles), populations des rongeurs nuisibles. Ils jouent ainsi un rôle dans la lutte et les équilibres biologiques.
Les Ophidiens et Lacertiliens fouisseurs contribuent à l'ameublement et à l'aération du sol.
5. Commerce
Les Caméléons, certaines tortues terrestres et le Python font l'objet d'un commerce à l'exportation. En plus, il y a des Elapideae, Viperideae, Varans, caméléons et tortues.
6. Ornementation, recherche scientifique et considérations culturelles
Les peaux des Reptiles, les carapaces des tortues sont utilisées dans l'ornementation.
Les Ophidiens, les Chélonies, les Lacertiliens et crocodieliens sont utilisés dans divers domaines de recherches scientifiques.
La Tortue est un totem pour beaucoup de tribus du Congo.
Le tableau 43 montre bien que les reptiles revêtent une importance économique certaine.
Tableau 43: Statistiques des exportations de reptiles de 1990 à juillet 1995
ANNEE | NOMS SCIENTIFIQUES | NOMS COMMUNS | NOMBRE DE SPECIMENS |
1990 | Chameleo cameleo | Caméléon | 1 |
1991 | Aucun permis pour les Retiles et les Batraciens | ||
1992 | Kinixys erosa | Tortue terrestre | 40 |
Kinixys belliana | Tortue terrestre | 40 | |
Chameleo chmeleo | Caméléon | 100 | |
1993 | Aucun permis d'exportation en 1993 suite aux annulations pour vice de procédures | ||
1994 | Kinixys belliana | Tortue terrestre | 1 |
Chameleo ellioti | Caméléon | 300 | |
Chameleo johnstoni | Caméléon | 200 | |
Chameleo carpenteri | Caméléon | 100 | |
Chameleo xenorhinus | Caméléon | 100 | |
Calabaria reinhardti | Caméléon | 400 | |
Calabaria reinhardti | Python fouisseur | 200 | |
Python sebae | Python de Seba | 40 | |
1995 | Chameleo fischer | Caméléon | 50 |
Chameleo johnstoni | Caméléon | 700 | |
Kinixys belliana | Tortue terretre | 400 | |
Geochelone pardalis | Tortue léopard | 500 | |
Chameleo dilepsis | Caméléon | 800 | |
C. ellioti | Caméléon | 1200 | |
Calabaria reinhardti | Python fouisseur | 700 |
Tableau 44: Utilité réelle et potentielle des oiseaux terrestres
DOMAINES D'UTILISATION DES OISEAUX TERRESTRES
1. Alimentation
La majorité des espèces d'Oiseaux du Congo sont consommées par les populations
2. Commerce et tourisme
Certaines espèces ont une valeur économique importante: Pelecanus onocrotalus, Leptotilus crumeniforus, Phoenicopterus ruber roseus, Phalacrocorax carbo, Ephippiorynchus senegalensis, Tholassornis leuconotus, Bacearica povonina, Afropavo congensis, Psittacus erithacus, Phoecephalus gulielmi.
Certaines de ces espèces et tant d'autres présentent un intérêt touristique.
3. Élevage
Numida meleagris (Pintade commune)
Coturnix coturnix (Caille)
Alopochen aegyptiacus (Oie d'Égypte)
4. Écologie
Espèces indicatrices de la santé des écosystèmes: Corvus albus, Gyps bengalensis et certains rapaces dans un lieu donné indiquent qu'il existe assez de charognes; dans un parc cela indique l'intensité de braconnage ou de l'existence d'une épizootie avec beaucoup de cadavres sur le sol; Afropavo congensis: indicateur des forêts vierges.
Rôle dans la dissémination des espèces végétales et dans la régulation des pullulations des populations entomologiques.
5. Culturel
Le corbeau est considéré comme totem dans certaines ethnies du Congo, notamment chez les Nande. congolais sont utilisées pour orner les chapeaux des Chefs chez les Pygmées.
La possession d'une plume rouge de perroquet gris est signe de pratique des sciences occultes chez les Barega; tandis que chez les Bayaka, les plumes rouges de ce perroquet sont utilisées pour orner les chapeaux des juges du village et des chefs coutumiers.
Les hiboux sont considérés comme messagers de sorciers chez plusieurs tribus du Congo.
La bergeronnette et le moineau sont des espèces sacrées chez les Nande.
Tableau 45: Utilité réelle et potentielle des mammifères terrestres
DOMAINES D'UTILISATION DES MAMMIFÈRES TERRESTRES
1. Alimentation
Importante source de protéines animales pour la population.
2. Commerce et économie
Source de devises pour le pays: vente de la viande de chasse.
3. Tourisme
Source de revenus pour le pays.
4. Éducation et considération culturelle
Certaines espèces sont utilisées dans les fables, légendes et contes populaires pour éduquer la population et transmettre les éléments de la culture.
5. Recherche scientifique
Les mammifères constituent un stock très important de matériel de recherche dans différents domaines (biologie, médecine, agronomie, pharmacologie, génétique, physiologie, épidémiologie, etc.).
6. Écologie
Les mammifères contribuent au maintien de l'équilibre écologique et assurent la dissémination de certaines espèces végétales.
7. Élevage et Agriculture
Certains mammifères sauvages se prêteraient à divers types d'élevage (game ranching, domestication, fermes à gibier,...). L'Okapi et l'Eléphant sont domestiqués respectivement pour le tourisme et la traction animale.
4.5.2. Valeur économique des ressources naturelles biologiques
La valeur économique d'une espèce est fonction de l'usage que la communauté (société) fait de cette espèce et/ou de l'utilité que représente cette espèce pour la société.
Des espèces végétales ou animales peuvent servir notamment:
- dans l'alimentation de l'homme ou du bétail;
- les soins médicaux contre certaines maladies;
- la production du travail (force motrice) dont l'homme a besoin;
- comme indicateur de la santé d'un écosystème;
- comme attraction pour les touristes scientifiques ou les curieux en général;
- dans la construction sous diverses formes;
- la recherche scientifique fondamentale (visant à comprendre la nature);
- l'éducation ou la moralisation de la société (par des contes ou des proverbes, etc.).
Sous ces différents usages (usage direct ou indirect), les espèces concernées sont considérées comme "exploitées".
Une espèce qui n'est pas exploitée aujourd'hui pourrait l'être demain.
A titre d'exemple, les papillons qui, jusqu'à tout récemment, étaient considérés comme n'ayant pas de valeur économique, revêtent aujourd'hui une valeur acceptée par tous. Ils sont en effet exploités par les artistes dans la production de tableaux très appréciés. On sait par ailleurs qu'ils jouent un rôle dans la reproduction de certaines plantes.
Les espèces exploitées peuvent faire l'objet d'échanges soit en nature soit en numéraire (monnaie). Elles peuvent dès lors avoir une valeur marchande ou non.
Dans l'optique de l'économie de l'environnement, il est erroné de réduire la valeur économique d'une espèce à sa seule valeur marchande ou monétaire.
Ce qui précède explique pourquoi la valeur économique des espèces comprend plusieurs constituants: valeur d'usage, valeur marchande, valeur touristique, valeur culturelle.
Pour rendre possible la valorisation des espèces, il est indispensable de distinguer les espèces exploitées et d'en A titre indicatif, les prix de quelques espèces de mammifères et d?oiseaux sauvages offerts en vente par un marchand international sont présentés dans les tableaux 46 et 47.
46: Liste des prix F.O.B. de mammifères sauvages offerts par la firme " Engineering Office Jamilur Rahman" (West Germany)
ORDRES | ESPECES | PRIX D'ACHAT FOB (en DM) | |
NOMS SCIENTIFIQUES | NOMS FRANCAIS | ||
A. PRIMATES | Pan troglodytes | Chimpanzé | 15000 |
Mandrillus sphinx | Mandrill | 6000 | |
Papio anubis | Babouin doguera | 1000 | |
Cercopithecus diana | Cerco. Diane | 4000 | |
C. griseoviridis | Singe vert | 1500 | |
C.neglectus | Cercopithèque de Brazza | 4000 | |
B. FISSIPEDES | Lycaon pictus | Chien sauvage d'Afrique | 6000 |
Genetta genetta | Genette d'Afrique | 1000 | |
Mungos mungo | Mangouste rayée | 9000 | |
Caracal caracal | Caracal | 2500 | |
Acinonyx jubatus | Guépard | 15000 | |
Panthera pardus niger | Panthère | 4500 | |
Panthera pardus | Léopard | 4500 | |
Panthera leo | Lion | 3500 | |
C. PROBOSCIENS | Loxodonta africana africana | Eléphant de savane | 40000 |
D. PERISSODACTYLES | Ceratotherium simum | Rhinocéros blanc | 30000 |
Equus burchelli hippotigris | Zèbre | 10000 | |
E. ARTIODACTYLES | Hippopotamus amphibius | Hippopotame | 20000 |
Giraffa camelopardalis | Girafe | 30000 | |
Syncerus caffer | Buffle noir | 7000 |
Tableau 47: Liste des prix F.O.B. d'oiseaux sauvages offerts par la firme " Engineering Office Jamilur Rahman (West Germany)
FAMILLES | NOMS SCIENTIFIQUES | NOMS FRANCAIS | PRIX (en $ US) |
Pelecanidae | Pelecanus onocrotalus | Pélican blanc | 2142 |
Ciconüdae | Ciconia ciconia | Cigogne blanche | 1421 |
Leptoptilus crumeniferus | Marabout africain | 1785 | |
Ephippiorhynchus senegalensis | Jabiron africain | 4285 | |
Ibis ibis | Tantale africain | 1785 | |
Phalacrocoracidae | Phalacrocorax carbo | Cormoran pygmée africain | 428 |
Phoenicopteridae | Phoenicopterus ruber roseus | Flamant rose | 1642 |
Phoenicopterue minor | Petit flamant | 1280 | |
Anatidae | Alopochen aegyptiacus | Oie d'Egypte | 128 |
Plectropterus gambiensia | Oie armée | 1421 | |
Dendrocygna bicolor | Dendrocygne fauve | 157 | |
Dendrocygma viduata | Dendrocygne veuf | 214 | |
Sarkidornis melanotos | Canard à bosse | 678 | |
Anas acuta | Canard pilet | 107 | |
Anas capensis | Sarcelle du Cap | 128 | |
Anas clypeata | Canard souchet | 85 | |
Anas crecca | Sarcelle d'hiver | 128 | |
Anas erythrorhynclos | Canard à bec rouge | 178 | |
Anas penelope | Canard siffleur | 128 | |
Anas querquedula | Sarcelle d'été | 128 | |
Anas sparsa | Canard tacheté | 428 | |
Anas undulata | Canard à bec jaune | 128 | |
Anas smithii | Canard souchet du Cap | 178 | |
Aythya fuligula | Fuligule morillon | 85 | |
Netta erythropthalma | Nette d'Afrique du Sud | 128 | |
Oxyura maccoa | Erismature | 1421 | |
Thalassornis leuconotus | Canard à dos blanc | 2500 | |
Phasianidae | Numida meleagris | Pintade commune | 1785 |
Columbidae | Columba guinea | Pigeon de Guinée | 50 |
Dena capensis | Tourterelle masquée | 50 | |
Streptopelia senegalensis | Tourterelle du Sénégal | 35 | |
Turtur afer | Petite tourterelle africain | 50 | |
Psittacidae | Psittacus erithacus | Perroquet gris ou Jacko | 1071 |
Ploceidae | Ortygospiza sp | Astrild caille | 128 |
Estrilda sp | Astrild | 46 | |
Lonchura sp | Spermete | 71 | |
Passer sp | Moineau | 10 | |
Ploceus cucullatus | Tisserin de village ou Gendarme | 17 | |
Vidua macroura | Veuve dominicaine | 32 | |
Pycnonotidae | Pycnonotus sp | Bulbul | 78 |
Alcedinidae | Alcedo sp | Martin-pêcheur | 857 |
Musophagidae | Tauraco sp | Touraco | 1071 |
Bucerotidae | Tockus nasutus | Petit calao à bec noir | 357 |
Sturnidae | Cinnyricinclus leucogaster | Etourneau améthyste | 78 |
Rallidae | Gallinula chloropus | Poule d'eau | 214 |
Tableau 48: Prix de quelques oiseaux sur le marché local
FAMILLES | NOMS SCIENTIFIQUES | NOMS FRANCAIS | PRIX ($US) |
Cuculidae | Ceuthmochares aereus | Coucou à bec jaune | 5 |
Colüdae | Colius striatus | Couliou strié | 3 |
Alcedinidae | Alcedo cristata | Petit martin-pêcheur huppé | 1 |
Ceyx picta | Martin-pêcheur pygmée | 1.5 | |
Meropidae | Heropa pusillus | Guêpier nain | 1 |
Capitonidae | Pogoniulus bilineatus | Barbu à croupion doré | 3 |
Picidae | Campethera punctuligera | Pic à tâches noires | 3 |
Pycnonotidae | Pycnonotus barbatus | Bulbul commun | 2 |
Andropadus gracilirostris | Bulbul à bec grêle | 2 | |
Chrorocichla simplex | Bulbul modeste | 5 | |
Turdidae | Saxidola subetra | Traquet tarier | 5 |
Turdus pelios | Grive grisâtre | 5 | |
Sylvüdae | Hippolais pallida | Hippolaïs pâle | 3 |
Camaroptera brachyura | Camaroptère de Vieillet | 2 | |
Muscicapidae | Platysteira cynae | Gobe-mouche caronculé à collier | 5 |
Lanüdae | Dryocsopus gambensis | Pie-grièche cubla de gambie | 3 |
Tchagra senegala | Tchagra à tête noire | 3 | |
Laniarius leucorhynchus | Gonolek fuligineux | 3 | |
Motacillidae | Motacilla flava | Bergeonnette printanière | 2 |
Nectarinidae | Anthreptes collaris | Souïmanga à collier | 3 |
Nectarinia olivacea | Nectarin olivâtre | 2 | |
Nectarinia chloropygia | Nectarin à ventre olive | 2 | |
Ploceidae | Ploceus luteolus | Tisserin minule | 2 |
Ploceus velatus | Tisserin masqué d'Afrique Occidentale | 1 | |
Ploceus cucullatus | Tisserin de village ou gendarme | 1.5 | |
Malimbus rubricollis | Tisserin-malimbe à tête rouge | 1 | |
Quelea erythrops | Travailleur à tête rouge | 1 | |
Quelea quelea | Travailleur à bec rouge | 1 | |
Euplectes orix | Euplecte franciscain ou ignicolore | 1 | |
Euplectes afer | Euplecte à tête jaune | 3 | |
Euplectes macrourus | Veuve à dos d'or | 3 | |
Vidua macroura | Veuve dominicaine | 5 | |
Vidua paradisaea | Veuve à collier d'or | 5 | |
Pytilia melba | Beaumarquet melba | 8 | |
Pytilia hypogrammica | Pytilie à ailes jaunes | 8 | |
Pirenestes ostrinus | Gros-bec ponceau à ventre noir | 8 | |
Estrilda melpoda | Astrild à joues orangées | 4 | |
Estrilda troglodytes | Astrild cendré | 4 | |
Estrilda astrild | Astrild ondulé au bec décorail | 3 | |
Estrilda nonnula | Astrild à couronne noire | 4 | |
Anandava subflava | Astrild à flancs rayés | 3 | |
Lonchura cucullata | Spermète à capuchon | 1.5 | |
Lonchura bicolor | Spermète à bec bleu | 1.5 | |
Clystospira monteiri | Bengali tâcheté à ventre roux | 2 | |
Spermophaga haematina | Groc-bec sanguin | 8 | |
Spermophaga | Gros-bec à tête rouge | 8 | |
Ruficapilla | Bengali vert à joues blanches | 12 | |
Nesocharis capistrata | Bengali brun à ventre roux | 12 | |
Nigritta bicolor | Bengali brun à ventre roux | ||
Emberizidae | Emberiza cabanisi | Bruant de cabanis | |
Emberiza flaviventris | Bruant à poitrine dorée | ||
Pringillidae | Serinus mozabicus | Serin à front jaune | |
Serinus leucopygius | Serin à croupion blanc | ||
Serinus sulphuratus | Serin de chelley | ||
Serinus capistratus | Serin à masque noir | ||
Serinus striolatus | Serin strié | ||
Columbidae | Turtur tympanistria | Tourterelle tambourinette | |
Streptopelia semitor | Tourterelle à demi-collier | ||
Streptopelia vinacea | Tourterelle vineuse | ||
Psittacidae | Poicephalus gulielmi | Perroquet vert à calotte rouge |
Date de publication | 31/03/2009 |
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Contributeur | Guy Mboma |