L’anthracomasse dans le sol des forêts denses (Cas des Réserves forestières de Masako, Yoko, Yangambi et forêts de Kole Province Orientale, RD Congo)

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Les forêts de la région de Kisangani hébergent une grande potentialité en biodiversité et assurent des grandes fonctions dans le maintient et la stabilité de la nature, dans le stockage de carbone, la purification de l’air, la survie de la population riveraine tant qu’au Congo, en Afrique et dans le monde. Dans la perspective de la gestion durable de ses fonctions qu’il faut assurer et les besoins humains qu’il faut vraiment satisfaire qui sont deux concepts tout à fait contradictoires sur la forêt; l’étude de l’anthracomasse de son sol permet la reconstruction historique de sa végétation ligneuse et son dynamisme au cours du temps, contribue à la banque de données paléoécologiques et ethnobotaniques. Par voie de conséquence, lance une nouvelle vague complexe de recherche par la considération des aspects écologiques, pédologiques, sociaux, anthracologiques et archéologiques de la forêt qui est en perpétuel dynamisme. En fait, pour bien mener cette étude; nous nous sommes servis de la méthode pédoanthracologique qui consiste à quantifier, identifier voire dater les charbons de bois collectés dans les couches de 10cm de profondeur de chacune de 14 couches d’une fosse pédoanthracologie creusée dans un milieu forestier. Les charbons de bois sont stratifiés dans presque toutes les couches de la forêt secondaire et superficielle dans la forêt primaire, les poteries collectées et la famille des Fabaceae (Caesalpiniaceae) identifiée. Donc cette famille est typiquement caractéristique de la forêt tropicale humide.