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Inventaires des connaissances et savoirs faire des ethnies Kumu,Lengola,Ngelema,Mbole,Topoke,Bali,Ngando,Balombi
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Upload date | 11 May 2016 |
Contributeur | Consolate Kaswera |
Couverture géographique | R.D.Congo |
Mots-clefs | éthnies, Kumu,Lengola,Ngelema,Mbole,Topoke,Ngando,Bali, Balombi |
Date de publication | 13/01/2017 |
# | Nom du fichier | Contributeur | Upload date | Taille | Type de contenu |
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1 | Inventaires culturels et interdits.pdf (actuel) | Consolate Kaswera | 11 May 2016 | 439 KB |
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Les enquêtes anthropologiques sur l’inventaire des connaissances et savoirs faire des populations locales sur les interdits culturelles qui soutiennent la conservation de la biodiversité ont débuté le mardi 20 octobre 2015 avec des interviews auprès des groupes ethniques. Un questionnaire a été élaboré à cet effet et soumis par focus groupe de préférence aux adultes et personnes agées. Les questions étaient traduites en langue locale: swahili ou lingala. Les réponses notées sur un carnet.
Sur l’axe routier Kisangani- Ituri, nous avons constaté que les pratiques de circoncision sont plus sacralisées que sur l’axe Opala. C’est le cas par exemple chez le Bali, Lombi, Kumu, Lengola et chez les Enya la circoncision se pratique en forêt de 2 à 6 mois selon le groupe ethnique. Ces lieux sont exclusivement réservés aux rites en question. Ce caractère sacré du lieu de circoncision contribue d’une certaine manière à la gestion des Forêts.
Sur l’axe routier Kisangani-Opala, alors que la circoncision ne reflète aucun caractère sacré parce que se déroulant au village, le « lilwa » qui est une grande cérémonie d’initiation se déroule en forêt et l’accès n’est réservé qu’aux hommes. C’est le cas des Topoke, des Mbole et des Ngando tous appartenant à la communauté Ana Mongo. Le prépuce et le cordon ombilical sont toujours enterrés sous le bananier dont les fruits sont consommés par les grands-parents. La naissance et la circoncision contribue à la pérennisation du bananier dans la région comme "arbre du village" où vivent ces communautés.
Excepté les Enya qui ne vivent que de la Pêche, toutes les communautés interviewées pratiquent l’agriculture. D’où la nécessité d’encadrer cette activité pour éviter la déforestation et la dégradation des espaces cultivés. Signalons que ces communautés pratiquent une transhumance agricole qui contribue à la disparition des forêts primaires alors que les jachères et les forêts secondaires demeurent.
Les espèces animales jouant les mêmes rôles pour ces communautés sont le perroquet et le mille- pattes qui sont des espèces symboliques dans l’interprétation soit d’une bonne chance soit d’une malchance.
Dans le cadre des insignes du chef, la peau de léopard et les plumes de l’aigle sont utilisés par plusieurs communautés pour symboliser le pouvoir des grands chefs.
Au niveau des interdits culturels, plusieurs communautés ont cité les maladies de la peau comme conséquence de la contravention. Les femmes sont plus concernées par ces interdits que les hommes.
Il existe un aspect important de la conservation pour ces communautés dans le cadre de la valorisation des arbres en chenilles et certains arbres à valeur commerciale lors de l’installation. Ces arbres sont qualifiés « d’orphelins de la forêt » parce qu’ils sont conservés volontairement pour leur rôle social.