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Etude comparative de nombre de rejets produits in situ et ex situ chez trois cultivars de bananier à cuire (Musa abb) à Kisangani
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Upload date | 18 May 2017 |
Contributeur | Judith Tsongo |
Couverture géographique | Kisangani, RDC |
Mots-clefs | cultivars, Musa ABB, Pisang Awak, Cardaba, Bluggoe |
Date de publication | 18/05/2017 |
# | Nom du fichier | Contributeur | Upload date | Taille | Type de contenu |
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1 | output.pdf (actuel) | Judith Tsongo | 18 May 2017 | 1 MB |
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L’objectif de ce travail était de comparer le nombre de rejets émis in situ et ceux émis ex situ afin de déterminer la technique la mieux adaptée pour la multiplication de matériels de plantation de trois cultivars de banane à cuire (Musa ABB) dans les conditions de la région de Kisangani. Ces trois cultivars étaient Pisang Awak, Cardaba et Bluggoe.
Pour atteindre cet objectif, tous les rejets de 5 touffes par cultivars ont été comptés in situ. Pour la culture ex situ, 5 bulbes par cultivar ont été plantés dans des bacs remplis de scieur de bois et installés dans la serre de la faculté des sciences de l’Université de Kisangani.
Les résultats obtenus ont montré que le taux de reprise était de 60% pour Pisang Awak et de 80% pour Cardaba et Bluggoe respectivement. Les résultats ont aussi montré que la culture in situ a permis d’avoir 3,1 rejets en moyenne alors que la culture ex situ en a permis d’avoir 5,8. De plus, le nombre moyen de rejets émis a varié en fonction de cultivars, même si cette différence n’était pas statistiquement significative. Ce nombre était de 3,9 pour Pisang Awak, 4,7 pour Cardaba et 4,8 pour Bluggoe.
L’ensemble de ces résultats montrent que la technique ex situ constitue une solution au problème de faible production naturelle de rejets chez les bananiers. Cette technique étant facile et moins couteuse, elle peut être vulgarisée chez les agriculteurs locaux pour leur permettre d’installer de grands champs avec de matériels de taille homogène, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et permettant aussi de réduire la pauvreté.