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Contribution à l'étude biologique et écologique des chenilles comestibles
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Upload date | 19 Jan 2017 |
Contributeur | Judith Tsongo |
Couverture géographique | Yoko, Kisangani, R. D. Congo |
Mots-clefs | chenilles comestibles , inventaire floristique, éthnozoécologiques, éthnobiochimiques, ethnobotanique |
Date de publication | 10/02/2017 |
# | Nom du fichier | Contributeur | Upload date | Taille | Type de contenu |
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1 | D.A OKANGOLA 2007.pdf (actuel) | Judith Tsongo | 19 Jan 2017 | 26 MB |
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Notre étude comprend deux parties bien distincts :
La première est consacrée aux inventaires faunique et floristique.
L'inventaire faunistique s'est penché sur les chenilles comestibles et en a révélé 12 espèces réparties en 3 familles: Attacidae, Notodontidae et Nymphalidae. La famille d'Attacidae domine avec 8 espèces. L'inventaire floristique s'est orienté vers les plantes hôtes des chenilles comestibles et en a identifié 23 espèces regroupées en 7 Ordres et Il Familles. Parmi eux, l'Ordre des Fabales est le plus représenté avec 7 espèces. Les familles de Fabaceae et d'Euphorbiaceae sont dominantes avec respectivement 7 et 4 espèces.
La deuxième partie est consacrée à l'examen de différents aspects éthnozoécologiques, éthnobiochimiques et ethnobotanique.
Il ressort de cette étude que :
a. Sur le plan éthnozoécologique :
La période de récolte des chenilles se situe entre juillet et octobre; La forêt secondaire est le biotope le plus répertorié, où sont inféodées et récoltées les chenilles comestibles;
La récolte des chenilles se fait par le ramassage, mais aussi par l'abattage des plantes hôtes par la population locale;
Le fumage est le mode de conservation le plus utilisé.
b. Sur le plan éthnobiochimique
Les observations de nos enquêtes montrent que la ajorité de la population de Kisangani et celle de ses environs consomment s chenilles, en raison de leur habitude alimentaire et de leur goût. Ces popu tions consomment aussi ces chenilles à cause de leur valeur énergétique.
Les ethnies enquêtées, (Mbole, Topoke, Kumu, Le gola, Ngando, Kongo et Soko), considèrent les chenilles comme complément à leur alimentation.
c. Sur le plan ethnobotanique
La plupart des chenilles comestibles ont un régime polyphage, mais d'autres sont monophages. Les espèces Bunaopsis aurantiaca Rothschild et lmbrasia epimethea Drury ont occupé la même plante nourricière Uapaca guinensis Mull. Arg. Lors de l'inventaire floristique suivant le transect Scorodophloeus zenkeri Barrns et Brachystegia laurentii (De wild.)Louis sont les espèces plus dominantes. La famille de Fabaceae est la plus répertoriée à cause du nombre élevé d'individus et aussi d'une forte diversité spécifique.
Concernant les inventaires botaniques, la forêt secondaire et la jachère constituent les principaux biotopes de par l'i portance des espèces floristiques qui les occupent. La plupart de ces plantes hôtes sont des arbres (9 ,30%), parmi lesquelles Mésophanérophytes (60,87%) caractérisent le type biologique. Les diaspores sont dominées par les sarcochores et la distribution phytogéographique de ces espèces est dominée par s espèces guinéennes et endémiques (43,48%). Les multiples usages des plantes hôtes révèlent que 1 espèces (91,30010) sont utilisées dans la médecine traditionnelle, 14 es ' es (60,87%) dans le commerce du bois, Il espèces (47,83%) dans la p oduction du charbon de bois, 8 espèces (34,78%) dans le bois d'œuvre et d'entre elles (13,04%) dans l'alimentation. L'agriculture itinérante sur brûlis par la déforestatio qu'elle engendre, est la cause principale de la baisse de production des ch nilles dans notre milieu d'étude.