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La composition floristique de strates arborescentes de deux forêts monodominantes à Gilbertiodendron dewevrei (De Wild.) J. Léonard: cas des Réserves Forestières de Yoko et de Masako, Tshopo/RD Congo
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| Upload date | 18 Oct 2018 |
| Contributeur | Olivier Basa |
| Couverture géographique | Ubundu, Tshopo, RD Congo |
| Mots-clefs | Forêt monodominante |
| Date de publication | 18/10/2018 |
| # | Nom du fichier | Contributeur | Upload date | Taille | Type de contenu |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 | TFE julie BORA SHAULA.pdf (actuel) | Olivier Basa | 18 Oct 2018 | 4 MB |
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Le présent travail est le résultat d'une étude floristique et structurale des forêts nonodominantes à Gïlbertiodendron dewevrei dans la réserve de Masako et celle de la Yoko dans la province de la Tshopo aux environs de Kisangani. Il avait pour but d'inventorier et de comparer la richesse spécifique et la composition floristique de ces deux peuplements établis sur deux sites.
Pour y arriver, nous avions procédé par la technique de placeaux consistant à découper la forêt en différentes parcelles (50 m x 50 m chacune) au sein desquelles nous avions recensé tous les arbres et arbustes à Dhp ≥10 cm.
L'étude a conduit au dénombrement de 1192 individus à Dhp > 10 cm dont 578 pieds au site de Masako et 614 individus à Yoko sur un total de 16 parcelles inventoriées de 50 m x 50 reparties en 8 parcelles par site.
Les forêts monodominantes à G. dewevrei sur le site de Masako et celui de la Yoko diffèrent par leur richesse spécifique (t= -2,9 ; df = 7 ; p = 0,02< 0,05). Par contre, il ne s'est pas dégagé une différence significative en densité (p-value = 0,45), en structure diamétrique (Chi-carré = 12,98, p-value= 0,11> 0,05) et en surface terrière (t =— 1, 14; df= 7 ; p- value = 0,29 >0,05).
La forêt à G. dewevrei sur le site de la Yoko présente la valeur de diversité plus élevée (H =2,90 ; 1-D=0,90 ; équitabilité de Pielou= 0,86; α=17,90) que celle à G. dewevrei sur le site Masako (H = 2,86; 1-D=0,91; équitabilité de Pielou=0,86; a = 16,26).
En termes de la composition spécifique, les deux peuplements constituent une même communauté végétale (Morisita-Hom = 68 %) mais diffèrent par leurs richesses en espèces.