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Lien relatif | http://www.lautrequotidien.com/article.php?id_article=9486 |
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Source | Lautre quotidien, Pana |
Date de publication | 28/03/2011 |
Contributeur | francis beninga deouro |
Couverture géographique | Afrique de l'Ouest |
Mots-clefs | Changement climatique |
Le document révisé, présenté à une réunion des ministres de l'Environnement de la CEDEAO, hier, a été examiné lors de deux réunions séparées à Banjul, en Gambie, en mars 2009 et à Accra en juillet 2009, par des experts régionaux de la sylviculture, de l'agriculture, de l'environnement et des ressources hydriques. Ce document vise à développer et à renforcer la résistance et l'adaptabilité de l'Afrique de l'Ouest au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes.
En particulier, le plan d'action prévoit un cadre pour soutenir les initiatives régionales et nationales afin de donner à la région l'élan nécessaire pour faire face au changement climatique et renforcer ses capacités d'adaptation.
Il est estimé qu'en 2030, tous les Etats membres disposeront des ressources humaines, techniques et financières nécessaires pour protéger leurs systèmes humains et naturels des effets néfastes du changement climatique. La Stratégie régionale et le Plan d'action pour réduire la vulnérabilité au changement climatique en Afrique de l'Ouest est un des efforts de cette région pour faire face au phénomène du réchauffement de la planète.
Dans sa déclaration à l'ouverture de la réunion des experts, le commissaire de la CEDEAO chargé de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources en eau, Ousseini Salifou, a expliqué que la réunion de validation à mi-mandat qui s'est tenue en mars 2009 a permis à la Commission de la CEDEAO de mesurer l'ampleur des défis posés par le changement climatique ainsi que les activités à mener pour lutter contre ce phénomène.
M. Salifou a souligné que le sommet de Copenhague sur le changement climatique organisé en décembre 2009 avait eu des conclusions diverses, en ajoutant que "chacun était indécis sur le financement des activités de la convention". Il s'est réjoui du front commun de l'Afrique tout au long du processus de négociation à Copenhague, en invitant le continent à rester uni en prévision des futures négociations.
Tout en réaffirmant la détermination de l'Afrique de l'Ouest à s'aligner sur les décisions de l'Afrique, il a appelé cette région à se préparer à surveiller les processus de négociation tout en se dotant d'un instrument cohérent sur lequel la communauté internationale pourrait se baser pour lui apporter son soutien. Le commissaire a assuré que la Commission de la CEDEAO continuerait à contribuer au programme de renforcement des capacités des représentants de la région à participer aux diverses négociations. Il a qualifié la Stratégie régionale et le Plan d'action de "piliers et d'éléments indispensables pour l'adaptation de la région de l'Afrique de l'Ouest au changement climatique et pour la limitation de ses effets pour laquelle nous envisageons la préparation d'un sous-programme afin de compléter la stratégie régionale sur le changement climatique".
Dans son discours de bienvenue, la ministre ghanéenne de l'Environnement, de la Science et de la Technologie, Mme Sherry Ayittey, a parlé des efforts de son pays pour relever le défi du changement climatique.
Mme Ayittey a déclaré qu'à l'instar des autres Etats membres, le Ghana était un contributeur net à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et n'était pas responsable du problème du changement climatique.
Elle a cependant déploré que son pays était extrêmement vulnérable aux effets néfastes de ce changement. Tout en énumérant les diverses initiatives prises par le Ghana pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, elle a invité les Etats membres "à faire de même".