Séance de sensibilisation des élèves sur la biodiversité du Parc National de la Rusizi et de l’arboretum ainsi que les services écosystémiques issus de cette biodiversité

Il a déclaré que cette activité s’inscrivait dans le cadre de la sensibilisation des populations riveraines des aires protégées sur l’importance de leur biodiversité et les services écosystémiques qui en découlent. Elle a expliqué que jadis la biodiversité du Burundi était riche aussi bien en faune qu’en flore. Malheureusement cette biodiversité se retrouve actuellement menacée suite aux actions anthropiques.

Il a ajouté  que suite à la démographie galopante, différents éléments de la biodiversité ont déjà disparu (ex. lion, éléphant) et les différents écosystèmes constituant les habitats des espèces sont en perpétuelle dégradation. Il a atterri en suscitant les différents groupes cibles à la sauvegarde et à la gestion durable de la biodiversité restante au Burundi.

Après le mot de mot d’ouverture, le programme des activités a été présenté par les organisateurs de la part de l’OBPE et du PROCOBU. Les organisateurs avaient signalé qu’il avait été organisé d’explorer en premier lieu la biodiversité du Parc National de la Rusizi et en second lieu l’Arboretum de Bujumbura. Et cela était organisé ainsi afin de contempler une biodiversité différente des deux milieux protégés.

Par la suite, une visite guidée a commencé dans le Parc National de la Rusizi précisément au niveau de son secteur Delta. Les 200 élèves qui étaient présents ont été réparties en groupes et chaque groupe était guidé par les agents de l’OBPE maitrisant la biodiversité de ce parc. Ainsi, lors de cette visite, différents habitats ont été explorés ainsi que leur biodiversité. Ainsi les savanes à Acacia polyacantha et les prairies temporairement inondées ont étaient visitées.

Il a ensuite profité pour faire une brève présentation de ce parc et sa biodiversité. Il a signalé que ce milieu protégé comporte deux secteurs dont le secteur Delta, dominé par les savanes à Acacia polyacantha et le secteur Palmeraie, dominé par les bosquets à Hyphaene petersiana. Au sein de ce parc, se trouvent des ilôts abritant des oiseaux d’eaux, souvent migrateurs. Ces derniers constituent, en plus des hippopotames, des attraits touristiques de la zone.

Enfin, il a profité pour remercier les initiateurs de ce projet qui contribue à la conscientisation des différents groupes cibles, la jeunesse y compris, afin de s’impliquer dans la préservation et dans la gestion durable de la biodiversité de ce parc.

D’après l’administrateur de cet arboretum, ce dernier a été créé en 2002 dans un but de préserver les essences autochtones qui se sont retrouvées exterminées suite aux actions anthropiques soit dans les aires protégées soit dans d’autres écosystèmes naturels du Burundi. Cet arboretum constitue une banque des gènes des espèces menacées d’extinction dans les différentes régions du Burundi.

En plus, il a expliqué que c’est dans les forêts qu’on trouve la majeur partie des espèces autochtones et que différents pays se mobilisent pour leur préservation. Ces espèces contribuent, selon lui, à différents niveaux et dans plusieurs domaines notamment dans la régulation du réchauffement climatique, dans le foodforest et dans la recherche en général.

Avant de clôturer l’activité, l’organisateur de la part de l’OBPE a expliqué aux élèves ce qu’on attend par la biodiversité ainsi que les biens et services écosystémiques qui en découlent. Selon lui,  la biodiversité se définit sous ses trois niveaux notamment la biodiversité écosystémique, la biodiversité spécifique ou biodiversité des espèces et enfin la biodiversité génétique.

Il a ensuite expliqué ce que c’est les services écosystémiques et il en a donné des exemples. Parmi ces exemples, il parlé du rôle des insectes pollinisateurs dans la reproduction des plantes.