News Journée mondiale du nettoyage : La délégation de l’Union Européenne à la rescousse du Lac Tanganyika

Le 15 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée du nettoyage. La délégation de l’Union Européenne au Burundi, en partenariat avec la Mairie de Bujumbura, a organisé une activité de nettoyage des plages du lac Tanganyika qui s’inscrit dans une opération mondiale pilotée par l’Union Européenne baptisée « Beach Clean »

Concerned URL http://burundi-eco.com/journee-mondiale-du-nettoyage-la-delegation-de-lunion-europeenne-a-la-rescousse-du-lac-tanganyika/#.W6oJEmgzbIU
Source Burundi Eco
Release date 26/09/2018
Contributor Longin Ndayikeza
Geographical coverage Burundi
Keywords Déchets, pollution, propreté, Union européenne

L’accumulation des déchets, et plus particulièrement des déchets plastiques dans nos océans et nos lacs constituent un problème de plus en plus grave. Les matières plastiques représentent 85 % des déchets marins et les objets à usage unique ont été identifiés comme spécialement polluants. Depuis plusieurs années, l’Union Européenne s’est engagée par une série de projets concrets dans la lutte contre cette pollution. Un samedi pour nettoyer la planète, c’est court, mais la journée mondiale du nettoyage a le mérite d’éveiller « Monsieur tout le monde » pour qu’il puisse lutter efficacement contre la pollution par les déchets.

Ce samedi 15 septembre 2018, une centaine de volontaires se sont mobilisés pour une activité de nettoyage de la plage le long du lac Tanganyika. De Petit Bassam à Geny’s Beach en passant par l’hôtel Club du lac Tanganyika, les participants ont parcouru plus d’un kilomètre en ramassant des matières plastiques usagées et d’autres déchets.

Une action pour le réveil des consciences à propos du danger de la pollution

Wolfram Vetter, chef de la délégation de l’Union Européenne au Burundi précise que cette activité a lieu dans beaucoup de pays où l’Union Européenne est représentée par une délégation. Et ceci en amont de la conférence mondiale « Notre océan » qui sera organisée par l’Union Européenne à Bali les 29 et 30 octobre 2018. « L’activité fait partie d’une sensibilisation sur la situation alarmante de nos océans et de nos eaux. Chaque année, 10 millions de tonnes de plastiques se retrouvent dans nos océans », indique l’ambassadeur Vetter avant d’ajouter que tous ces déchets ont un effet très négatif sur la qualité de l’eau, sur les plantes et les poissons qui s’y trouvent et plus particulièrement sur la santé de l’homme.

« L’activité d’aujourd’hui était symbolique, mais aussi importante tant sur le plan individuel que collectif. Nous avons tous une responsabilité pour assurer un environnement sain et propre », affirme-t-il tout en remerciant tous ceux qui se sont mobilisés pour que cette activité soit une réussite.

« Si chacun balayait devant sa porte, la ville serait propre »

Albert Mbonerane, ami de la nature qui a pris part à cette activité ne cache pas sa satisfaction. « J’ai été très enchanté de recevoir une invitation de l’Union Européenne à passer une journée à nettoyer le lac Tanganyika en essayant de limiter la tonicité des déchets plastiques », se réjouit-il.  Au niveau de la ville de Bujumbura, les administratifs devraient mobiliser la population pour qu’une activité pareille puisse se dérouler chaque semaine afin de permettre au lac de disposer de l’eau propre ainsi que de grandes quantités de poissons.

Les propriétaires des parcelles au bord du lac Tanganyika doivent se ressaisir et ne pas attendre que les volontaires viennent nettoyer leurs plages. « Je suis optimiste et j’attends impatiemment la mise en application de la nouvelle loi sur l’interdiction des sachets et autres produits plastiques. Tout le monde devrait s’activer à mettre en pratique les dispositions de ce décret. On devrait aussi changer de comportement pour qu’au moins ce texte ne soit pas lettre morte », fait savoir l’ambassadeur Mbonerane.

Un clin d’œil aux entrepreneurs

Wolfram Vetter a profité de l’occasion pour lancer un message aux entrepreneurs qui utilisent des produits plastiques dans leurs entreprises. « Il faut trouver des solutions soutenables pour que les entrepreneurs soient conscients de la gravité de la situation et mettent en place un système de récupération et de recyclage », fait savoir   l’ambassadeur Vetter. Certes ce n’est pas une solution qu’ils peuvent trouver en un jour, mais des politiques doivent être mises en place pour diminuer progressivement la pollution des eaux des lacs et des océans.

L’Union Européenne a promis d’organiser une action pareille dans l’avenir et s’est engagée à soutenir toute activité qui va dans le sens de la lutte contre la pollution par les produits en plastique.

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