Etat des lieux de l'Environnement au Burundi
Une haute fragilité écologique, malgré les mesures prises
Les différentes études menées montrent que l’état de l’environnement au Burundi est alarmant même s‘il a déjà pris plusieurs mesures. En 2010, l’Indice de performance environnementale du pays était de 43,9 classant le pays 141e sur 164 au niveau mondial. Cela ressort du rapport sur les consultations nationales au Burundi : Agenda pour le développement post-2015.
Concerned URL | http://www.ppbdi.com/index.php/ubumwe/imibano/2078-developpement-etat-des-lieux-de-l-environnement-au-burundi |
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Source | PPB: Publication de Presse Burundaise |
Release date | 18/05/2018 |
Contributor | Longin Ndayikeza |
Geographical coverage | Burundi |
Keywords | ecology |
es études de vulnérabilité ont été menées dans les secteurs jugées prioritaires, à savoir l’agriculture, les ressources en eau, l’énergie, la santé, l’écosystème et les paysages. La conclusion de ces différentes études montre que l’état de l’environnement est alarmant.
En 2010, l’Indice de performance environnementale (IPE) du pays était de 43,9 classant le pays 141e sur 164 au niveau mondial, indiquant une haute fragilité écologique et des capacités très limitées pour l’investissement dans l’infrastructure environnementale, le contrôle efficace de la pollution et la gestion systématique de l’environnement.
Les ressources forestières continuellement menacées
Dans l’optique de préserver durablement l’environnement, des politiques sectorielles (Code de l’environnement, Code foncier, Code de l’eau, Code minier et pétrolier, …) ainsi que des plans d’actions nationales d’adaptation aux changements climatiques ont été développés. Néanmoins, les ressources forestières sont continuellement menacées par les activités anthropiques pour couvrir les besoins en terres agricoles et de l’économie (énergie, bois d’œuvre, etc.). Les superficies des écosystèmes naturels forestiers sont en diminution progressive.
Le Burundi a déjà pris plusieurs mesures
La biodiversité reste cependant remarquablement riche et peu menacée dans l’immédiat si les efforts de suivi et de protection sont maintenus. Le Burundi a déjà pris plusieurs mesures pour stopper la dégradation des ressources forestières. Chaque année, le Burundi prépare plus de 10 millions de plants destinés au reboisement des terres en phase de dégradation. Parallèlement, des efforts sont fournis pour surveiller les écosystèmes forestiers naturels retenus dans 14 aires protégées sur une étendue d’environ 4% du territoire.
Nécessité de réduire le niveau d’émissions de gaz à effet de serre
Le Burundi est un producteur net d’émissions de gaz à effet de serre même si le niveau de production reste encore faible. Les principaux secteurs d’émissions sont l’agriculture, le secteur de l’énergie et le transport. Des efforts doivent ainsi être réalisés en vue de réduire le niveau d’émissions par la mise en œuvre de projets viables au niveau de la production et de la consommation d’énergie. Les forêts actuelles du Burundi sont à elles seules capables de séquestrer 79,11% des émissions de gaz à effet de serre. La protection des forêts existantes est impérative tout en augmentant la superficie du couvert végétal par le reboisement. La forêt joue un rôle très important dans la régulation des changements climatiques.
La pollution liée au mode de vie urbaine devrait être surveillée
L’érosion des sols chargés d’engrais et de pesticides arrachés aux milieux agricoles et aux terres non protégées, le rejet dans la nature des produits périmés et non biodégradables, les effluents des industries et des usines artisanales, les déchets solides et liquides ainsi que les eaux usées domestiques et commerciales sont des sources de pollution des eaux des rivières, des lacs et des nappes phréatiques au Burundi.
La pollution liée au mode de vie urbaine (sachets et emballages plastiques) devrait être surveillée de près.
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