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Paysages, faune flore, des zones humides en région méditerranéenne

Les paysages méditerranéens

La végétation méditerranéenne qui compose et illustre ces paysages est 3 fois plus riche en espèces végétales que le reste de la France. Le climat particulier en bordure de la "Grande Bleue" a permis aux végétaux et aux animaux de se démarquer par des adaptations précises : douceur des températures, sécheresse relative... 
 
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Il est de coutume de définir la limite du climat méditerranéen comme "la limite nord de la culture de l'olivier", ce qui en France délimite toute la bordure méditerranéenne sur une trentaine de kilomètres de profondeur. Le climat en question fait une percée profonde dans la vallée du Rhône, jusqu'à Montélimar, et dans le Couloir Languedocien où il prend fin une fois passé Carcassonne.

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A l’intérieur de cette aire bioclimatique se trouve un milieu particulier où l’eau le sel et la qualité des sols permettent l’organisation harmonieuse des paysages :
« Les Zones Humides ».
Les zones humides sont des espaces de transition entre la terre et l’eau. Ces espaces revêtent des réalités écologiques et économiques très différentes. La loi sur l’eau du 3 janvier 1992, qui vise à assurer leur préservation, en a toutefois donné une définition : « On entend par zone humide les terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».  
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Les différents types de zones humides présents en Méditerranée
 
  Les zones humides méditerranéennes regroupent une grande variété d’habitats naturels : deltas des fleuves, lacs et marais (eau douce, saumâtre ou salée), rivières permanentes ou temporaires, forêts inondables des bordures de fleuves, ou bien salines et lacs de barrage. les zones humides sont des réservoirs de vie et des lieux où la production de matières vivantes est l’une des plus fortes. Elles assurent 25% de l’alimentation mondiale à travers l’activité de la pêche, de l’agriculture et de la chasse. Elles ont un pouvoir d’épuration important, filtrant les pollutions, réduisant l’érosion, contribuant au renouvellement des nappes phréatiques, stockant naturellement le carbone, protégeant des crues et des sécheresses.


Les lagunes côtières et les marais salants

Les sédiments charriés par un cours d’eau se déposent normalement à quelques centaines de mètres au large, lorsque les courants marins ont réduit la vitesse d’écoulement du fleuve. Les courants modèlent ensuite les dépôts de sable en créant souvent des cordons littoraux parallèles à la côte, derrière lesquels se forment les lagunes. Les plus grandes zones de lagunes et de marais salants de la Méditerranée se trouvent le long des 200 km de côtes de Provence et du Languedoc-Roussillon, dans le sud de la France.

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 Les marais d’eau douce

 Des centaines d’hectares de marais d’eau douce qui bordaient autrefois la Méditerranée, très peu subsistent aujourd’hui et leur régime d’inondation est presque toujours contrôlé par l’homme, du moins en partie. Ils englobent divers types de milieux, allant des roselières qui entourent les lacs aux prairies humides pâturées dans les deltas ou en bordure du lit majeur des fleuves, en passant par les mares temporaires (joyaux floristiques et faunistiques).

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Les salins

Les salins, lorsqu’ils sont exploités, constituent des zones humides à forte composante artificielle mais néanmoins de très grande valeur. Les salins constituent un milieu de plus en plus important pour les oiseaux et, après leur fermeture, ils doivent être gérés au profit de la faune sauvage.

Les lacs de barrages

Ils constituent un type de zones humides de plus en plus déterminant dans le bassin méditerranéen. Les réservoirs, construits en montagne, peuvent remplacer, dans une certaine mesure, les zones humides des plaines en aval.
 

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Les adaptations des espèces végétales et animales aux  milieux humides

Les organismes vivant ou séjournant en milieux humides sont soumis à des conditions sévères, non tolérables par les organismes des écosystèmes terrestres ou aquatiques : submersion ou engorgement prolongés, absence durable d’oxygène, diminution de l’énergie lumineuse en fonction de la profondeur et de la turbidité de l’eau, exondations et assèchements superficiels fréquents ou très marqués, variations de la température, fortes concentrations en sels, présence d’éléments toxiques…
Pour assurer leur survie, les organismes se sont adaptés, tant au niveau de leur morphologie, de leur physiologie que de leur comportement. (Gérard Metge)

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