HTML Document Atelier National d’implication de toutes les Parties Prenantes à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale et Plan d’Action sur la Biodiversité

Ce vendredi, le 05 Septembre 2014, il s'est tenu, à l’Hôtel Source du Nil, à Bujumbura, un Atelier National d’implication des Parties Prenantes à la mise en œuvre  de la Stratégie Nationale et Plan d’Action sur la Biodiversité. Les travaux de cet atelier ont connu les moments forts suivants:

- Cérémonies d'ouverture de l'atelier;
- Exposés sur les différents thèmes qui étaient à l'ordre du jour;
- Echanges et discussions;
- Formulation des recommandations.

Release date 02/10/2014
Contributor mpawe
Geographical coverage Burundi,
Keywords Biodiversité, Environnement,

Cet atelier a été organisé dans le but de présenter les résultats du projet "Révision de la Stratégie Nationale et Plan d’Action en matière de Diversité Biologique et Développement du 5ème Rapport National à la Convention sur la Diversité Biologique". Il s'agissait de le clôturer et franchir une autre étape aussi importante de la mise en oeuvre de la nouvelle Stratégie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversité. Les cérémonies d'ouverture des travaux de l'atelier ont été marquées par le discours d'ouverture prononcé par l'Assistant du Ministre de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, Représentant le Ministre empêché.

L'atelier a vu la participation des gouverneurs des provinces en contact avec les plus importantes aires protégées du Burundi, les représentations des organisations non gouvermentales qui pronnent la protection de la biodiversité, les personnalités issues des ministères ayant la main mise sur la biodiversité en particulier et sur l'environnement en géneral.

Dans ce discours, l'Assistant du Ministre a indiqué que parmi les raisons qui expliquent pourquoi la Stratégie Nationale et Plan d’Action en matière de Diversité Biologique de 2000 n'a pas atteints des résultats tengibles figure le fait que ce document de politique a été élaboré dans un cadre très secteriolisé, le Ministère ayant l’Environnement dans ses attributions étant resté le seul maître de l’ouvrage.  Il a ainsi annoncé que la nouvelle approche va être celle de l'intégration avec la participation de tous les acteurs dans la mise en oeuvre de la SNPAB.

Après le discours d'ouverture, les participants aux travaux de l'atelier ont pu suivre différents exposés qui étaient prévus. La première présentation a été faite par Monsieur NZIGIDAHERA Benoît, Gestionnaire du projet et a porté sur le processus de révision de la SNPAB, résultats atteints et les perspectives dans la mise en oeuvre de la SNPAB.

Le présentateur n'a pas manqué de signaler que la SNPAB doit s’intégrer dans un processus de planification à long-terme, un processus cyclique et un processus évolutif. Elle doit comprendre une surveillance, une évaluation et une révision continues, qui tiennent compte des progrès accomplis, de l’évolution des circonstances et des enseignements tirés.

La seconde présentation a été faite par Monsieur HABIMANA Faustin, Directeur de la Programmation au Ministère des Finances, de la Planification et du Développement Economique, et a porté sur le Plan Stratégique d'Investissement et de Mobilisation de Ressources Financières dans le domaine de Biodiversité. Le présentateur a montré les grandes articulations du plan stratégique.

Au cours de l'exposé, des points touchant les ressources financières affectées ou mobilisées, les financements novateurs et priorités des investissements, sources potentielles de financement, plan de financement ont été profondément relatés. Le 3ème exposé a concerné la mise en place du Comité National de Biodiversité (CNB) et son système  de fonctionnement. Cet exposé a été fait par Monsieur Evariste RUFUGUTA, Conseiller auprès du Ministre de l'Eau, de l'Environnement, de l'Amanégement du Territoire et de l'Urbanisme.

Dans son exposé, il a indiqué que le CNB a été proposé dans le cadre du plan sectoriel de l’intégration de la biodiversité dans les instances de prise de décision. Il a rappelé qu'il a été constaté que  la plus importante leçon des dix années précédentes était que les objectifs de la Convention étaient impossibles de réaliser avant que la biodiversité ne soit pleinement prise en compte et intégrée dans les autres secteurs.

Il a également ajouté que au Burundi, il y a une faible concertation dans la planification du développement et son incidence sur la gestion de la biodiversité. Ceci occasionne des activités à effets pervers. Pour faire face à ce manquement, l'expert  a montré le besoin de mettre en place une plateforme interministérielle à la 2ème Vice Présidence réunissant les Ministres impliqués de prêt ou de loin à la gestion de la Biodiversité. Il n'a pas manqué de montrer aux participants une proposition d'organigramme et du mandat du CNB. Celui-ci sera composé de 19 membres issus des différents secteurs qui sont concernés par la gestion de la biodiversité.

Chaque présentation a été suivie d'échanges et de discussions au cours desquels les participants ont eu des occasions de donner leurs interventions. Celles-ci étaient des questions pour plus d'éclaircissement compte tenu du contenu de l'exposé, des interventions dans l'optique de compléter les informations fournies lors de la présentations ou tout simplement des observations d'ordre géneral. Les différents experts ont saisi des occasions pour donner des éclaircissements eu égard aux différentes questions et interventions des participants.

 Après toutes ces interventions, échanges et discussions combien riches et constructives, pas mal de recommandations ont été formulées dans le  but de mieux mieux intégrer la biodiversité dans tous les secteurs concernés par la gestion de la biodiversité. Dans le souci de rendre plus fonctionnel le CNB, il a été recommandé que:

-  les scientifiques et les chercheurs issus des institutions académiques puissent y figurer en tant que membres;
- le choix des membres du CNB devra tenir compte des compétences requises en rapport avec la gestion de la biodiversité.

Après ces échanges, les participants ont ainsi validé le document de mise en place du Comité National de Biodiversité.

Cet atelier a été également marqué par la distribution de différents documents qui ont été produits dans le cadre du projet Stratégie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversité et Développement du Cinquième rapport à la Convention sur la Diversité Biologique.