Atelier de consultation des Parties Prenantes dans le cadre de l’élaboration du 3ème Rapport National sur l’application du protocole de Cartagena en matière de Biosécurité

Du 14 au 15 Décembre 2015, dans les enceintes du Restaurant Chez André, s’est tenu un atelier de consultation des Parties Prenantes dans le cadre de l’élaboration du 3ème Rapport National sur l’application du protocole de Cartagena en matière de Biosécurité. Cet atelier a été organisé dans le cadre du projet «Appui à l’élaboration du 3ème Rapport de pays en matière de Biosécurité».

Les moments forts de cet atelier ont été les suivants: 

- Cérémonies d’ouverture des travaux de l’atelier;
- Séances des présentations;
- Echanges et discussions;
- Travaux en groupes et restitution des résultats en plénière.

Les cérémonies d’ouverture des travaux de la première journée de l’atelier ont été principalement marquées par une allocution d’ouverture prononcée par la Directeur Général de l’OBPE. Dans son discours, il a rappelé que l’article 33 du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques stipule que  chaque Pays Partie veille à l’établissement des rapports à des intervalles réguliers.

Il a continué son allocution en faisant savoir aux participants que le Burundi avait organisé en ce jour-là un deuxième atelier de consultation à l’endroit des associations de la société civile et du secteur privé concernées par les questions de Biotechnologies et de Biosécurité en vue de collecter toutes les informations disponibles sur la mise en œuvre du Protocole.

Il n’a pas manqué de mentionner les objectifs poursuivis dans ce genre de rapport à savoir:
- Evaluer l’état d’avancement général de la mise en œuvre du Protocole;
- Examiner le respect de chaque Partie de ses obligations en vertu du Protocole de Cartagena;
- Identifier les obstacles au respect des obligations et
- Concevoir  des mesures propres à faciliter le respect des obligations.

La séance de présentations qui a suivi le discours d’ouverture a été caractérisée par les exposés suivants:
- Projet Appui à l’élaboration du Troisième Rapport de pays en matière de biosécurité;
- Cadre National de Biosécurité;
- Actions en matière de Biotechnologie et Biosécurité au Burundi dans le secteur agricole: Cas de l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU);
- Actions en matière de Biotechnologie et Biosécurité au Burundi dans le secteur agricole: Cas de la Direction des Semences et plants.

Au cours de la première présentation, l’orateur a présenté brièvement les étapes suivies dans l’élaboration dudit rapport. Ainsi, les grands points exploités concernent le  Contexte de l’élaboration du 3ème rapport en matière de biosécurité, l’Approche méthodologique suivie et un mot sur le financement de cette activité.

Le deuxième exposé a concerné le Cadre national de biosécurité. Dans son exposé, l’orateur a défini le Cadre National de Biosécurité comme étant un document de politique nationale de biosécurité, une stratégie d’orientation pour une utilisation rationnelle et sans danger des OGM au Burundi, une stratégie pour une prise de décisions relatives au transfert, à la manipulation et à l’utilisation sans risques des organismes génétiquement modifiés.

Il a en outre indiqué différentes contraintes rencontrées dans la mise en application du protocole qui sont la formation en Biotechnologie et en Biosécurité, la pratique en Biosécurité, les textes législatifs et réglementaires. Le présentateur a enfin mentionné les différentes institutions qui interviennent dans la gestion de la Biosécurité. Celles-ci sont essentiellement les ministères et notamment celui de l’Agriculture et de l’Elevage, de la Santé Publique, de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, du Commerce et de l’Industrie, de l’Enseignement, et de la recherche scientifique, des Finances et celui des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale.

Le troisième exposé a traité les actions en matière de Biotechnologie et Biosécurité au Burundi dans le secteur agricole: Cas de l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU). Cet institut s’occupe de la Recherche dont les actions sont orientées par le Plan Directeur de la Recherche. L’ISABU développe la biotechnologie végétale et assure la protection des ressources végétales à travers les unités de son Progamme Production végétale (PPV) qui sont l’amélioration végétale, l’agronomie et phytotechnie, la protection des cultures et la conservation du Germoplasme.

Le dernier exposé a concerné les actions en matière de Biotechnologie et Biosécurité au Burundi dans le secteur agricole: Cas de la Direction des Semences et plants. Ici, le présentateur a fait un bref aperçu  sur l’agriculture burundaise. Ensuite, il a parlé de l’agriculture burundaise et la biosécurité, l’aspect biosécurité de  la loi N° 1/08 du 23 Avril 2012 portant organisation du secteur semencier, l’aspect biosécurité du Décret Loi N° 1/033 du 30 Juin 1993 portant protection des Végétaux au Burundi, l’agriculture burundaise et biotechnologie, le partenariat du Burundi avec d’autres institutions en matière de  biosécurité/ biotechnologie.

Après cette séance de présentations, les participants ont observé des moments d’échanges et discussions sur les exposés présentés. Au cours de ces échanges, les présentateurs ont pu réagir et répondre aux questions et observations des participants et des éclaircissements satisfaisants ont été apportés.

Après cette séance d’échanges et discussions, les travaux de l’atelier se sont poursuivis en commissions. Les membres des 2 groupes formés étaient appelés à répondre aux questions du questionnaire qui était préparé au préalable.

Les travaux de la deuxième journée ont également débuté par le mot de circonstance prononcé par le Directeur Général de l’OBPE. Pour la deuxième journée étaient invités les Organisations Non Gouvernementales impliquées dans la gestion des OGM et concernées par les questions de Biosécurité. Après les différentes présentations qui étaient même présentées la première journées, les participants ont entamé une séance d’échanges et discussions.

Au cours de cette séance, des questions ont été posées et des observations riches et nourries ont été faites et les experts qui ont fait les présentations donnaient des éclaircissements.

La séance des échanges et discussions a été suivie des travaux en commissions. Les travaux en commissions ont été suivies de la restitution en plénière et les travaux ont été clôturés à 15h 30min heure de Bujumbura.

Pour les exposés présentés lors de l'atelier, Cliquer ici