HTML Document Compagnie de Gérence du Coton (COGERCO)

La COGERCO a été créée en 1947 dans le but de promouvoir et d'organiser la culture du coton dans le cadre du Comité de gestion des réserves de coton.

Il remplissait le rôle d'une communauté qui incluait le Congo, le Rwanda et le Burundi. Après le retrait du Congo en 1961 et le Rwanda en 1967, la COGERCO s'est occupée des activités d'extension et de collecte coton graine au Burundi. Après l'indépendance en 1962, la COGERCO est devenu un organisme gouvernemental par manipulation de toutes les fonctions intégrées de l'industrie, ce qui est encore le cas aujourd'hui.

Ces fonctions comprennent:
- La supervision des producteurs (vulgarisation et d'appui conseil),
- Fourniture d'intrants coton et fixation des prix d'entrée,
- L'octroi de crédit pour les intrants,
- Commercialisation primaire (y compris la fixation du prix d'achat du coton-graine) et le transport du coton graine des marchés de coton à l'usine,
- L'égrenage du coton graine et le classement de la fibre,
- Commercialisation de la fibre et de la graine de pétrole sur les marchés locaux et d'exportation.

La cinquième plan de développement de cinq ans pour le Burundi (1988-1992) avait attribué COGERCO un objectif de 12 000 tonnes de semences de production coton. Ce niveau n'a jamais été atteint, et la sortie a atteint un sommet de 8813 tonnes en 1993. La crise politique subi par le pays dans les années qui ont suivi a conduit à un abandon progressif de la culture du coton en faveur des cultures vivrières et une baisse de la production à des niveaux inférieurs à 3000 tonnes au cours des dernières années.  La forte pression démographique et de la baisse des prix du coton sont aussi les principales raisons de la diminution de la superficie des terres plantées en coton et donc la baisse de la production.

La COGERCO doit mettre en oeuvre les politiques et stratégies sectorielles gouvernementales influençant directement ou indirectement la production et la commercialisation du coton :
- L’augmentation des emblavures à l’Imbo par l’exploitation des réserves cotonnières
;
- L’extension des emblavures au Moso;
- L’intéressement des producteurs par l’augmentation du prix du coton graine;
- Le développement de la mécanisation agricole dans l’Imbo;
- La redynamisation du système d’encadrement;
- La création et la mobilisation des associations des producteurs de coton;
-
La mise en disponibilité des intrants aux producteurs dans des délais raisonnables;
- La recherche de variétés performantes du point de vue agronomique et des qualités technologiques de la fibre.

Release date 22/08/2014
Contributor mpawe
Geographical coverage Burundi,
Keywords Agrobiodiversité, agroécosystème, coton,