Contribution à l'étude systématique et écologique des syrphidae pollinisatrices des plantes de la ville de Bujumbura, zones péri-urbaines et le Delta de la Rusizi

Au Burundi, la dégradation des écosystèmes naturels ainsi que leur fragmentation devenues très importantes ont entraîné la diminution de la diversité et l'abondance des insectes pollinisateurs. La ville de Bujumbura est un milieu totalement anthropisé où les espèces végétales naturelles sont en disparution et cela pourrait causer l’instabilité des insectes pollinisateurs en particulier les Syrphidae qui sont des diptères excellents pollinisateurs des plantes.

C’est dans le but de contribuer à la conservation de la diversité écologique qu’une recherche sur les Syrphidae a été menée par Monsieur NDUWAYO Gilbert, étudiant à l’Ecole Normale Supérieure (ENS), Département de Biologie, sous l’encadrement du Professeur NASASAGARE Régina Pacis (ENS) et Msc NZIGIDAHERA de l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE).

Les objectifs de cette recherche sont:

-inventorier les Syrphidae pollinisateurs ainsi que les plantes pollinisées;

-déterminer la part des Syrphidae dans la pollinisation;

-comparer la diversité et l’abondance des Syrphidae dans les milieux d’étude.

A l’aide d’un filet entomologique tous les insectes visiteurs des fleurs ont été capturés. Ces insectes sont notamment les insectes récolteurs du nectar et du pollen, les insectes prédateurs de ces derniers ainsi que les insectes trompés par la forme et/ou la couleur de la fleur. Les insectes capturés ont par la suite été placés dans des flacons contenant de l’alcool à 70%. Un échantillon de la plante sur laquelle l’insecte a été capturé, a été récolté, et mis en herbier après avoir noté toutes les informations y relatives.

Les bocaux contenant les insectes portaient des étiquettes sur lesquelles étaient marquées les informations sur la date de récolte, le nom ou la numérotation de la plante pollinisée.

La capture des insectes s’est déroulée de Décembre 2016 à Juin 2017. La récolte se faisait deux fois le mois et chaque fois les échantillons étaient acheminés au laboratoire de l’OBPE pour la conservation.