Contribution a l’étude de la dynamique de la végétation du Parc National de la Rusizi

La présente recherche a été effectuée dans le Parc National de la Rusizi. Celui-ci se situe dans la basse plaine de la Rusizi, la partie la plus occidentale du Burundi. Il est placé exactement au Nord du lac Tanganyika dans la région naturelle de l’Imbo et a une étendue de 10673 ha. L'ambition est de fournir, au terme  du travail, un outil de référence au suivi de l’évolution de la végétation de ce Parc, qui peut être progressive ou régressive. Cette recherche est effecutée par:

NSENGIMANA Egide

Sous la supervision de:

- Mr. Benoît NZIGIDAHERA, Responsable de la Recherche en Biodiversité à l'Institut National pour l'Environnement et la Conservation de la Nature (INECN)

- Prof. Bernadette HABONIMANA, Professeur à l'Université du Burundi, Faculté d'Agronomie et de Bio-Ingénieurie (FABI), Département d'Aménagement du milieu et Ecologie.

Il a été d’abord question de faire un parcours sur une surface suffisamment représentatative du secteur à l’étude  pour constater la répartition et la répétition de certaines espèces. Les transects ont été ensuite tracés de façon à traverser les zones d’étude. Les sites ayant fait objet de relevés ont été choisis en fonction de la physionomie marquée par différents stades d’évolution de la formation végétale.

Le relevé floristique de la végétation, outil de base dans l’étude de la dynamique de la végétation, a été chaque fois effectué au sein de chaque site choisi. Il a fallu faire une liste de toutes les espèces végétales présentes avec pour chacune d’elle la notion d’«Abondance-Dominance» ainsi que des indications phytogéographiques et écologiques. Des actions anthropiques ont été également identifiées. Pour pouvoir faire de relevés avec précision, des carreaux de 1m x 1m ont été constitués au sein de chaque parcelle permanente délimitée. La végétation a été relevée strate par strate de haut en bas.

La phase de récolte des échantillons a été suivie de la détermination taxonomique des spécimens. L'herbarium de l'Institut National pour l'Environnement et le Conservation de la Nature (INECN)  et celui de l'Université du Burundi ont été consultés pour comparaison. Pas mal d'espèces ont été identifiées et sont conservées à l'herbarium de l'INECN.