HTML Document Rapport de l'atelier national de validation du Rapport National Intérimaire sur le Protocole de Nagoya

En date du 31 octobre 2017, l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE) a organisé dans les enceintes de l’Hôtel la Palmeraie, un atelier national de validation du Rapport National Intérimaire au Protocole de Nagoya à l’intention de tous les intervenants dans la mise en oeuvre du Protocole depuis sa signature en 2014 par le Burundi.


Release date 08/01/2018
Contributor Liévin Ndayizeye
Geographical coverage Gitega, Burundi,
Keywords rapport, intérimaire, protocole, Nagoya,

Le rapport national intérimaire sur la mise en oeuvre du Protocole de Nagoya sur l’Accès et le Partage des Avantages, prévu par l’article 29 du protocole, consiste en une série de questions basées sur les dispositions du protocole qui établissent des obligations sur les Parties au protocole. Le rapport national intérimaire est un outil précieux autant pour les Parties que pour les non-Paries, pour évaluer le niveau de mise en oeuvre du protocole, ainsi que les lacunes et les besoins en matière de capacités, et aidera la COP-MOP à examiner périodiquement la mise en oeuvre du protocole et à prendre, dans le cadre de son mandat, les décisions nécessaires pour promouvoir sa mise en oeuvre effective, conformément au paragraphe 4 de l’article 26. Les informations présentées au moyen du rapport intérimaire national pourraient également permettre aux pays de partager leurs expériences, difficultés et solutions relativement à la mise en oeuvre du protocole de Nagoya. A cet égard, le rapport national intérimaire peut se révéler un outil utile pour l’élaboration plus efficace d’activités de renforcement des capacités.

Les activités de cet atelier ont débuté par un discours du représentant du Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (MEEATU) Dans son discours, il a parlé des différentes réalisations du Burundi dans la mise en oeuvre du Protocole de Nagoya se matérialisant par la mise en place des stratégies et plans d’action en matière d’APA ainsi que l’élaboration d’une loi (projet de décret) sur APA. Il a continué son discours en indiquant aux participants l’objectif de l’atelier qui est de valider le rapport national intérimaire sur APA qui doit être soumis au secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique. Il a signalé que ce rapport a été sensuré et prévalidé par les techniciens qui suivent de près la mise en oeuvre du Protocole de Nagoya au Burundi et que les participants sont appelés à enrichir et valider ce rapport. Il a clôturé son discours en remerciant les participants de leur présence et leur souhaitant un bon travail.

Ce discours a été suivi par une première présentation de Monsieur Benoît Nzigidahera, Point Focal National APA sur les différentes réalisations pour la mise en oeuvre du Protocole de Nagoya sur l'Accès et le Partage des Avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques (APA) au Burundi. Au cours de cette présentation, il a précisé les actions déjà menées en matière d'APA à savoir: la nomination des autorités compétentes en matière d’APA: le Point Focal du CHM-Burundais, l’autorité nationale compétente sur le site ABS-CH pour fournir les informations sur APA ainsi que l’autorité nationale compétente pour le Protocole de Nagoya; la mise en place des politiques et stratégies: Politique nationale en matière d’APA, stratégies nationales en matière d’APA et l'élaboration des lois: projet de décret en matière d’APA non encore promulgué.

Pour opérationnaliser APA au Burundi, a-t-il ajouté, d'autres activités ont été menées à savoir la mise en place du plan stratégique de recherche sur les ressources médicinales: un mémorandum d’accord a été conclu entre les tradipraticiens et les chercheurs. Ce mémorandum est actuellement entre les mains du ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA, la formation de plusieurs cadres (inclus les membres du Comité National APA) par un expert du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) ainsi que les activités de sensibilisation des différents groupes cibles.

Continuant son exposé, il a mentionné que malgré ces différentes réalisations, le Burundi a un autre devoir de rédaction du rapport national intérimaire pour s’enquérir de la situation de la mise en oeuvre du Protocole de Nagoya dans tous les pays en vue de se préparer à la COP2020. Ce rapport aidera dans la formulation des recommandations relatives aux projets à exécuter. 

Terminant son exposé, Msc. Benoît Nzigidahera, a indiqué que ce rapport a été rédigé par des cadres choisis au niveau de l’OBPE et qu’il a été déjà soumis au CNAPA renforcé par les techniciens en matière d’APA pour la correction et l’enrichissement de ce rapport. Il a alors fait savoir aux participants que ce document a été prévalidé et qu’ils sont appelés à analyser et à l’approuver pour sa soumission en ligne et en hard copy le 2 novembre 2017.

La deuxième présentation a été effectuée par l’autorité nationale compétente sur le site ABS-CH Monsieur MASABO Onesphore. Au cours de cette présentation, il a indiqué que ABS-CH (Access and Benefit-Sharing Clearing-House) est le Centre d’Echange d’Information en matière d’APA où chaque pays a sa porte d’entrée où il poste ses informations. Puisque nous travaillons sur les ressources génétiques, ce site permet aux autres pays du monde désirant exploiter les ressources génétiques du Burundi de connaître les lois qui les régissent pour s’y conformer. Continuant son exposé, il a présenté les fichiers et les différentes informations postées, celles déjà validées ou en attente de validation.

Après ces exposés, Monsieur le juriste Damien NINDORERA a présenté le rapport aux participants leur demandant de se repartir en trois groupes suivant le système de comptage un-deux-trois. A chaque groupe, il a donné les questions à analyser et leur a indiqué que ce travail durera 2h00 y compris la restitution des résultats. Les participants se sont alors mis à analyser le rapport dans leurs groupes respectifs.

 

Les travaux en groupes ont été clôturés par la restitution des résultats de leur analyse. Chaque groupe à travers son représentant, a pu donner ses remarques et corrections apportées au rapport.

 

Cette séance de restitution des résultats a été suivi par la validation du rapport national intérimaire par acclamation.