Exploration des ennemies d'Hydrilla verticillata en Afrique orientale et centrale et la caractérisation génétique des populations globales

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RESUME

Les explorations menées au Burundi et en Ouganda indiquent que les Chironomidae comportent la grande majorité des insectes associés à Hydrilla. En total, 21817 Chironomidae, représentant 17 espèces ont été identifiées, avec Dicrotendipes fusconotatus comptant à lui seul 84% des individus collectionnés dans le lac Tanganyika, Burundi. Les putatifs herbivores d’Hydrilla, notamment Polypedilum dewulfi et Polypedilum wittei ont été échantillonnés avec un nombre relativement grand dans les deux localités du lac Tanganyika à la proximité de Bujumbura ; et des efforts de coloniser ces insectes ont été lancés.

En Ouganda, un total de 1886 Chironomidae, représentant 35 espèces ont été échantillonnés sur Hydrilla, dont 20 ont été collectionnés au lac Bisina, le plus fréquemment exploré. Dicrotendipes septemmaculatus, proche parent de Dicrotendipes fusconotatus comptait 27% de spécimens. Aucune des deux espèces cibles de Polypedilum n'a été fréquemment échantillonnés en Ouganda. L'installation d'entonnoirs de Berlese au Burundi a permis d’avoir des Chironomidae, mais avec seulement une larve de Curculionidae. Une larve de Pyralidae a été échantillonnée dans le lac Tanganyika sur une feuille d’Hydrilla dont la marge avait été partiellement mâchée. Aucun insecte n'a été échantillonné sur plus de 100 tubercules d’Hydrilla collectées au Cercle Nautique, lac Tanganyika à Bujumbura.

L’analyse de la diversité floristique du lac Bisina, en Ouganda a permis de trouver 10 espèces végétales submergées, avec 9 macrophytes et Nymphea nouchalli. Najas horrida était l’espèce la plus répandue et la plus abondante. Hydrilla a été trouvé à presque la moitié de tous les sites échantillonnés et occupait un quart de l’ensemble du recouvrement. Hydrilla a été typiquement identifié toujours en association avec 3 ou 4 autres espèces.

L'ADN a été extrait à partir de 488 échantillons d’Hydrilla. Dix-sept locis microsatellites d’Hydrilla polymorphe ont été également isolés et marqués. Nous prévoyons qu'au moins 10 de ces locis fourniront des génotypes facilement interprétables. Nous avons, avec succès, amplifié une partie du gène pds en utilisant l'ADN nucléaire comme confirmé par sa parfaite séquence d’alignement comparée à la séquence de cADN du gène pds publié. Actuellement, nous testons l'importance de cette région par rapport aux contraintes issues de l'utilisation de fluridone resistant sur Hydrilla.