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Dans le cadre du Projet "Vers une sensibilisation effective pour une prise de conscience pour la conservation de la Biodiversité au Burundi", l'Office Burundais pour la Protection de l'Environnement OBPE a organisé un Atelier National de validation de l'étude assortie d'indicateurs sur le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du Protocole de Nagoya, jeudi, le 02 juillet 2015, à l'Hôtel Star à Bujumbura. |
Cette activité s’inscrit dans le cadre du Programme de recherche, échange d’information, sensibilisation et conservation de la biodiversité au Burundi mis en place dans le cadre du mémorandum d’Accord entre l’OBPE (ex INECN) et l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique.
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Le mot de circonstance a été prononcé par le Directeur de l’Environnement et les changements climatiques en remplacement du Directeur Général de l’OBPE empêché. Dans son allocution, le Directeur a rappelé que le Burundi vient d’adhérer au Protocole de Nagoya sur l’accès et partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques suivant la loi N°1/21 du 23 juin 2014 et est devenu depuis le 03 juillet 2014 Partie au Protocole de Nagoya. Il a continué en disant qu'avec cette adhésion, le Burundi a marqué son accord à être lié par les termes du Protocole qui est entré en vigueur le 12 octobre 2014.
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Cette activité a été organisée dans le but précis de sensibilisation étant donné qu’au Burundi, les écosystèmes, les espèces et les gènes continuent à régresser à cause de l’ignorance des populations et d’un faible niveau de sensibilisation.
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Après les cérémonies d’ouverture, les participants ont suivi les exposées sur l’étude qui était proposée pour validation. Le premier exposé a concerné les enjeux du Protocole de Nagoya. Les points traités dans cet exposé ont été la préoccupation sur les ressources génétiques, le partage des avantages, élément clé de la conservation et utilisation durable, l’adoption du Protocole, accorder l’accès et accepter le partage équitable et les éléments pertinents au Burundi. |
En guise de conclusion, l’expert n’a pas manqué de rappeler les objectifs du Protocole de Nagoya qui sont l’établissement d’un climat de confiance réciproque entre les utilisateurs et les fournisseurs, fixation d’un cadre juridique plus précis permettant de garantir le mécanisme d’APA, l’assurance de la sécurité juridique et l'accès à la justice des parties au contrat et l’incitation des fournisseurs à orienter les avantages vers la conservation de la biodiversité. Il a aussi, en bouclant sa présentation, parlé des piliers du protocole de qui sont l’Accès aux ressources génétiques, le Partage des avantages et le Respect des règles nationales et contractuelles.
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Les exposés qui ont suivi ont porté successivement sur le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du protocole de Nagoya et le cadre stratégique pour améliorer le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du Protocole de Nagoya. Concernant le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du protocole de Nagoya, l’exposé a mis en exergue les principaux points suivants: |
- Le protocole de Nagoya et ses implications;
- L’état des lieux de l’APA au Burundi;
- Les groupes cibles intervenant en matière d’accès et partage des avantages et leur niveau de compréhension des enjeux du protocole de Nagoya;
- Les indicateurs sur le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du protocole de Nagoya au Burundi.
Au niveau du 2ème point traité au cours de l’étude, les groupes cibles identifiés ont été le Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et Urbanisme (MEEATU), le Ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le Ministère du Commerce, de l’Industrie, des Postes et du Tourisme, le Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida, le Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique, les institutions de formation et de recherche comme les universités, l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi ISABU, l’Institut de Recherche Agronomique et Zootechnique IRAZ, les tradipraticiens ainsi que les institutions étrangères. Concernant le niveau de compréhension de ces groupes cibles du protocole de Nagoya, le constat a été que le niveau de compréhension des groupes cible du protocole de Nagoya et faible. Ceci est dû au fait qu’aucune forme d’information et de sensibilisation des parties prenantes sur le Protocole de Nagoya, pour une meilleure appropriation de son contenu et de ses implications réelles, n’a été organisée.
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La série d’exposés a été clôturée par celui sur le cadre stratégique pour améliorer le niveau de compréhension des groupes cibles sur les enjeux du Protocole de Nagoya. L’exposé s’est basé sur les engagements du Burundi dans le but d’améliorer le niveau de compréhension du protocole via la Stratégie Nationale et Plan d’Action sur la Biodiversité 2013-2020. Egalement, le présentateur a pu montrer la vision nationale et différents objectifs intégrant la sensibilisation.
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Ces deux exposés ont été également suivis d’une séance d’échanges et discussion dans le but de contribuer et améliorer les études présentées pour validation. Les travaux de l’atelier se sont poursuivis en groupes. |
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Après les travaux en équipes, il ya eu la restitution des résultats des travaux en équipe. Après les observations et les considérations faites sur l’étude, le document a été validé moyennant l’intégration des recommandations des participants dans l’atelier et les travaux ont été clôturés à 16h 30min, heure locale sur le mot de remerciement prononcé par le Directeur de l’Environnement à l’OBPE. |
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