Rapport de suivi de la dynamique des habitats des Parcs nationaux de la Ruvubu, Kibira et Rusizi (du 29 Mars au 9 Avril 2017)
En date du 29 Mars au 9 avriL 2017 a été effectuée une descente de suivi de la dynamique des habitats aux Parcs nationaux de la Ruvubu, Kibira et Rusizi. Le travail consiste à collecter sur les sites préétablis les données sur la biodiversité, à les enregistrer sur les fiches, à collecter les échantillons pour leur conservation et leur détermination ultérieure ainsi que la prise de photos illustratives des sites concernéés. Ceci est enregistré dans une base de données qui à long terme sera exploitée pour dégager les modifications éventuelles qui auront eu lieu.
Déroulement sur terrain
Au Parc National de la Ruvubu
La Ruvubu est un Parc à savane arborescente dont l’essentiel de sa strate herbacée est constituée de poaceae. Le mois de Mars correspond à la période de pluviosité maximale dans la région et donc la période de croissance maximale de la strate herbacée. Sa hauteur est donc à plus de 1,5 m et sa couverture du sol est à ce temps pour la plupart des sites maximum de l’ordre de plus de 90% de recouvrement. Les strates sous arbustives et arborescente sont très feuillues, ayant eu assez de temps pour remettre des impacts subis des feux de la période sèche de Juin à Octobre. Leurs valeurs de recouvrement sont rehaussées de quelques unités à des dizaines de pourcentage. L’herbe étant tendre et abondante partout pour n’est pas permettre les feux de brousses dans le parc et par la suite le pacage du bétail à la recherche du pâturage comme en période de pénurie, les infractions de nature entropiques enregistrées concernées essentiellement la coupe de bois de chauffe, ce qui serait lié fait que la période correspond aux activités champêtres intenses des communautés riveraines du Parc.
Parc National de la Kibira
Le Parc National de la Kibira est une forêt montagnarde dont l’étagement supérieure des strates peut atteindre plus de 30 m de hauteur. A certains sites on distingue les strates arborescentes avec de très grands arbres, de grands arbres et avec d’arbres petits et moyens et la strate arbustive ainsi que la sous arbustive et/ou herbacée. Sans aucune autre intervention extérieure, on remarque très peu de modification au niveau des recouvrements pour chaque strate liées aux changements des saisons. L’influence de a saison sèche se remarque légèrement sur la strate inférieure qui est sous le couvert des autres strates supérieures et de la même manière les effets de la pluie n’influent pas de manière significative sur les recouvrements en forêts.
Ainsi, nous remarquons que si les strates supérieures sont très recouvertes, les strates inférieures en deviennent moins et vice versa.
Ce sont les strates inférieures composées pour la plupart de plantes annuelles qui peuvent changer au cours d’une année
A Teza et Mabayi, on n’a pas enregistré d’infractions liées aux activités humaines et cela est peut être lié au fait que le transect est loin et isolé des communautés riveraines alors que ces dernières sont en ce moment très occupées par les activités champêtres dans leurs propriétés.
A Rwegura, les principales menaces sont les coupes intenses de bambous et de bois de chauffage effectuées pour sa subsistance par en grande partie une communauté des Batwa. Le bambou est recherché pour ses divers usages et est vendus dans les environs du parc mais aussi à des distances de plus de 10 km notamment au marché de la province Kayanza.
A Musigati, Bien que le bambou est coupé pour divers usage, en cette période il coupé avec d’autres arbustes pour répondre aux besoins en tuteurs de haricots.
Au Parc National de la Rusizi
Au secteur palmeraie constitué de forêt sclérophylle dont la strate herbacée est composée essentiellement de graminée, on a constaté qu’avec la mesure de l’administration locale qui interdit des circulations des personnes et des vaches à l’intérieur du parc, les choses ont changé. La strate herbacée a beaucoup grandi pour atteindre plus d’1,5 m de hauteur et tends à diminuer la visibilité lointaine. On a pas observé cette fois des infraction de coupes diverses et de pacage de bétail.
A Kayobera et à Mahotera au Delta de la Rusizi, bien que c’est autorisé par l’administration du parc, on coupe intensément les phragmites et la proximité du village de Gatumba au populations composées essentiellement de gens démunis qui n’ont donc pas de moyens pour se procurer de charbon influent sur le parc par des masses de gens qui entre pour retirer du bois de chauffage.
Release date | 14/07/2017 |
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Contributor | Onesphore Masabo |
Geographical coverage | Burundi |
Keywords | Suivi de la dynamique des habitats, Parcs nationaux de la Kibira, Rusizi et Ruvubu |