HTML Document Surpâturage

Au Burundi, l’élevage reste extensif et le surpâturage est une pratique traditionnelle. 

Au Paysage Aquatique Protégé  de Bugesera, plusieurs troupeaux de vaches sont quotidiennement conduits dans les bosquets xérophiles et dans la végétation de bordure des lacs. Le surpâturage a  réduit sensiblement les bosquets xérophiles et les pelouses se dégradent en plages dénudées. Dans les marais et la végétation de bordure, le surpâturage longtemps appliqué a été à l’origine de l’installation des terres pauvres dominées des termitières avec disparition des Cyperus papyrus et Typha domingensis.

Au Parc National de la Rusizi, les nombreuses étables y sont érigées et chaque jour une multitude de troupeaux de vaches y sont conduits à partir des villages riverains. Pratiquement, toute la végétation du secteur palmeraie a été complètement modifiée et des plages sableuses sans végétation sont observables sur des étendues importantes.

Aux plateaux centraux, dans les milieux dégradés où Eragrostis olivacea domine, le surpâturage combiné à l’érosion conduit à la dénudation du sol. A la crête Congo-Nil, la végétation des marais ayant longtemps subi le surpâturage se présente comme une prairie basse où des espèces comme Cyperus latifolius n’atteignent jamais 50 cm de haut ou disparaissent dans certains cas. D’une manière générale, le surpâturage conduit à l’appauvrissement des écosystèmes et à l’installation des prairies basses et des sols dénudés.

Informations tirées de la  Stratégie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversité 2013-2020.

Release date 18/08/2014
Contributor mpawe
Geographical coverage Burundi,
Keywords Dégradation de la biodiversité, surpâturage,