HTML Document Changements climatiques

Au Burundi, le phénomène de perturbation climatique se manifeste par une pluviométrie exceptionnelle et par une sécheresse prolongée. Dans le cas d’une pluviométrie exceptionnelle, l’érosion s’accentue, les rivières charrient des alluvions fertiles, élevant de quelques centimètres les lits de ces rivières qui dès lors inondent les plaines et marais et polluent les eaux.

La région de Mumirwa vient en tête en ce qui est des pertes en terres suite à l'érosion. Ceci est à l’origine de la pollution du lac Tanganyika. On estime ces pertes à 100 tonnes /ha/an. Les effets du déficit pluviométrique sont à la base du déficit hydrique que l’on rencontre dans certains coins du pays notamment dans les dépressions de Bugesera et de Kumoso et dans la plaine de l’Imbo Nord. Pendant les périodes longues de sécheresse, les cas de feux de brousse se multiplient, les bas-fonds non irrigués se dessèchent et se dégradent. Ainsi, l’aridité pousse les agri-éleveurs à envahir les écosystèmes des marais en quête des terres encore humides.

La simulation des changements climatiques aux horizons temporels 2000-2050 a montré une hausse de la pluviométrie variant de 3 à 10% et les mois de Mai à Octobre verront leurs quantités pluviométriques diminuées de 4 à 15%. L’analyse de l’évolution de la température moyenne a montré une augmentation de température de 0,4ºC tous les 10 ans, soit un accroissement de 1,9ºC en l’an 2050, correspondant à la haute émission des gaz à effet de serre.

Informations tirées de la  Stratégie Nationale et Plan d'Action sur la Biodiversité 2013-2020

Release date 18/08/2014
Contributor mpawe
Geographical coverage Burundi,
Keywords Dégradation de la biodiversité,