HTML Document Etude phytogéographique du district de la chaine de l’Atacora (Axe Natitingou-Bangretamou)

L’étude phytogéographique a été faite en région soudanienne notamment dans le district de la chaîne de l’Atacora sur l’axe Natingou-Bangrétamou. L’objectif est d’étudier la dynamique des formations végétales de ce secteur. Pour y parvenir, la cartographie de la dynamique d’occupation du sol, la caractérisation des formations végétales et la détermination des groupements végétaux ont été les principales méthodes utilisées. L’approche sigmatiste de Braun-Blanquet basée sur les relevés phytosociologiques a été utilisée. La cartographie de la dynamique d’occupation des terres suivant une approche diachronique a révélé que les formations végétales naturelles du milieu ont subi d’importantes modifications. Ainsi, en une décennie, la superficie des formations naturelles est passée de 73440 ha à 52772,76 ha soit une diminution de 18,47 % entrainée par l’augmentation de superficie observée dans les plantations, jachères et agglomérations passant de 38469,78 ha en 1995 à 59137,02 ha en 2006 soit (18,46%). Les formations végétales naturelles ont connu une régression au profit des formations anthropisées. La caractérisation de la flore et de la végétation a abouti à l’identification de quatre types de formations à savoir les forêts claires, les jachères, les savanes arborées et arbustives sur trois facettes topographiques (bas de versant, versant et haut de versant). De toutes ces facettes, seules les moins élevées sont favorables à l’installation des espèces végétales. L’état de dégradation du couvert végétal de ce secteur est non négligeable. Par ailleurs, les relevés phytosociologiques effectués ont permis d’obtenir 147 espèces, 56 familles et 118 genres répartis dans trois faciès et deux groupements végétaux. Dans cet ensemble, les phanérophytes sont les plus abondants suivis des thérophytes. Concernant les types phytogéographiques, les espèces soudaniennes (espèces de l’élément base) sont les plus présentes (34,92%) suivies de celles soudano-zambéziennes (27,40%) et pantropicales (14,13%). Il est à noter que les feux de végétation et les activités agropastorales sont les facteurs majeurs qui participent de la dégradation des formations végétales du secteur.

Auteur : Olorunkossoun Edgard ARAWO

Année d’édition : 2016

Nombre de Page : 99

Observation : Maîtrise

Date de publication 27/04/2020
Contributeur Bertrand Ayihouénou
Couverture géographique Bénin
Mots-clefs Végétation, relevés phytosociologiques, groupements végétaux, Chaîne de l’Atacora, District.