Effet du paillage et de la fertilisation N-k sur la disponibilité en eau du sol sous culture d’ananas dans la Commune d’Allada

Les formations forestières de l’Office Nationale du Bois subissent pratiquement chaque année le passage des feux criminels. L’objectif de cette était d’analyser les impacts des passages successifs de feu sur les plantations de teck en précisant les peuplements les plus vulnérables à travers leur production de litière. Les données ont été collectées dans les plantations forestières installées sur les sols ferralitiques, ferrugineux et vertiques respectivement de Djigbé, d’Agrimey et de Koto en fonction de l’âge des plantations (éclaircie1, éclaircie 2 et éclaircie 3) et du type de peuplement purs et peuplements mélangés).

            Sur chaque parcelle, trois placettes de 20 m x 20 m ont été installées pour des données liées aux défauts sur le tronc des arbres et les données liées au sous-bois. Dans chaque placette, quatre quadrats de 1m x 1m ont été installés pour quantifier la production de litière.

Les résultats liés à l’étude de la dynamique de litière, ont révélé que les plantations sur sol ferralitique sont les plus vulnérables au feu avec une disponibilité moyenne en kilogramme de matière sèche à l’hectare de 2667,2 ; 3330,0 et 4247,3 respectivement pour septembre, octobre et novembre. Aucune différence n’est notée dans la production et l’accumulation de litière en fonction du type de peuplement. En ce qui concerne l’âge des plantations, il ressort que les parcelles à l’étape d’éclaircie 2 produisent plus de litière avec respectivement en septembre, octobre et novembre une production moyenne de 2914,8 : 3346,7 et 4146,2 kilogrammes de matière sèche à l’hectare.

Le passage du feu dans les plantations de teck engendre l’apparition des galerie de termites sur le fût des arbres avec 242 ± 21 arbres attaqués en moyenne à l’hectare contre 17  ± 5,5 pour les parcelles qui n’ont pas connu récemment le passage du feu. Ces galeries occupent 7,82 ± 0,66% du fût des arbres attaqués sur les parcelles ayant connu le passage du feu contre 1,63 ± 0,55% pour les parcelles sans passage de feu. D’autre part le feu est à l’origine des nœuds chevilles sur le fût des arbres et ces nœuds sont plus accumulés dans les plantations âgées.

 La richesse spécifique des espèces du sous-bois est réduite après le passage du feu dans les plantations. Les peuplements purs sur vertisol en éclaircie 3 sont les plus affectés (7,83 ±0,48) et les moins affectés sont en peuplement mélangé en éclaircie 2 sur sol ferrugineux (21,33  ± 0,33).

Les résultats obtenus de cette serviront de base à la prévention des feux dans les plantations et au monitoring de ces dernières.

Auteur : M. Adjimon Médard NOUHOEFLIN

Année d’édition : 2014

Nombre de pages : 57

Observation : Master