Distribution et spatiale et dynamique de khaya senegalensis, Afzelia africana, Pterocarpus erinaceus et Daniellia Oliveri des parcours naturels de transhumance du Bassin Supérieur de la Sota au Bénin

Dans les parcours naturels, les ligneux fourragers les plus appétés par le détail sudissen de eforte pression d’émondage, d’étêtage, écorçage et d’essouchage compromettant ainsi leur supie à long terme. L’objectif visé par la présente étude est d’analyser la dynamique de Khaya senegalensis ; Afzelia africana, Pterocarpus erinaceus et Daniellia Oliveri des parcours naturel de transhumance du bassin supérieur de la Sola. La méthode de la distance du plus proche voisin de Clarks et Evans a été utilisée. Les mesures de distance entre voisin les plus proches ont été effectuées à l’aide du décamètre sur une superficie de 11,52 ha. Ensuite, un inventaire forestier a été réalisé dans la même parcelle et a permis de déterminer les diamètres et les hauteurs des individus de ces espèces. Par ailleurs le modèle Maxent  à été utilisés. Les résultats obtenus révèlent une distribution aléatoire pour khaya senegalensis, Afzelia africana, Pterocarpus erinaceus et une distribution en agrégat pour Daniellia Oliveri. Sur le plan structural, la densité des individus adultes de Khaya senegalensis est de 18,52  9,65 pieds/ha contre 1,85  1,80 pieds/ha pour la catégorie de régénération. celle de Afzelia africana est de 29,95  19,66 pieds/ha pour les individus adultes contre 1,39  1,67 pieds/ha pour la catégorie de régénération. Pterocarpus erinaceus présenté une densité 23,46  14,49 pieds/ha pour les individus adultes contre 2,61  1,44 pieds/ha pour la catégorie de régénération. Pour Daniellia Oliveri, la densité des individus adultes est de 17,68  10,09 pieds/ha contre 2,01  1,5 pieds/ha pour la catégorie de régénération. Ces différentes valeurs indiquent que la viabilité à moyen et à long terme de ces espèces et compromise. Les résultats issus de la modélisation indiquent que la plupart des conditions écologiques actuellement très favorable à la présence de ces ligneux fourragers seront fortement menacées par les variabilités climatiques à l’horizon 2050.Cependant, les habitats favorables  et peu favorables présentent des chances de survies de ces espèces.

Auteur : Soufiyanou KARIMOU

Année d’édition : 2015

Nombre de Page : 74

Observation : Diplôme d’Etude Approfondie (DEA)