HTML Document 2.1.2.1. Biotechnologie et gestion des ressources génétiques

Date de publication 28/05/2012
Contributeur simon awokou
Couverture géographique Bénin, Afrique de l'ouest,
Mots-clefs Biotechnologie, ressources génétiques,

En matière de biotechnologie, des unités de recherche et de formation existent au Bénin. La situation se présente comme suit :

- le Centre de Recherche Agricole Sud (CRA-Sud), Niaouli ;

- le Centre de Recherche Agricole Nord (CRA-Nord), Ina ;

- le Centre de Recherche Agricole Plantes Pérennes (CRAPP), Pobè ;

- l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) ;

- la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) ;

- la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) ;

- le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) ;

- l’Institut des Sciences Biomédicales Avancées (ISBA) ;

- l’Institut International des Ressources Phytogénétiques (IPGRI).

Cependant aucune de ces unités, à part l’IITA, ne dispose de laboratoire de culture in vitro. Le tableau 2 rend compte de l’état de ces unités.

Il en ressort qu’aucune structure béninoise ne dispose de laboratoire de culture in vitro, mais les compétences existantes justifient la création au Bénin d’un Centre National de Biotechnologies pour certaines cultures ciblées comme le bananier plantain, les agrumes, le manioc, l’igname, le niébé et autres. C’est dire que le Bénin, en tant que Pays en Voie de Développement, manque de capitaux, d’infrastructures de recherche fondamentale et appliquée, ainsi que de personnel qualifié pour tous les secteurs de la bio-industrie.

En matière de biotechnologie alimentaire, le Bénin est pour l’heure à la traîne car la diversité en produits nouveaux obtenus par les technologies empiriques ne suscite pas encore une demande accrue, et par conséquent  une exploitation rationnelle de tout le potentiel génétique existant dans le domaine. Les problèmes se situent au niveau du faible taux de consommation de semences certifiées car elles ne répondent pas toujours aux exigences des producteurs et des consommateurs ; ceci explique en partie le faible niveau de couverture des superficies emblavées en variétés améliorées. Le faible niveau de production de semences certifiées est lié au mode de multiplication encore classique de ces semences. Par ailleurs, la sensibilité aux parasites augmente pendant que le taux de multiplication reste faible.

En matière de biotechnologie animale, des actions sont menées au niveau de la FSA pour la mise en place d’un centre d’insémination artificielle et de transfert d’embryons.