HTML Document 2.1.2.4. Conservation in situ

Date de publication 28/05/2012
Contributeur simon awokou
Couverture géographique Bénin
Mots-clefs Biotechnologie, conservation in situ

En dehors des réserves naturelles et des domaines classés de l’Etat, les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture sont conservées in situ par les agriculteurs et les communautés locales. Plusieurs variétés de céréales, de légumineuses et de tubercules sont conservées grâce à des techniques traditionnelles et utilisées l’année d’après comme semences. Diverses essences agroforestières alimentaires sont conservées sous forme de parc arboré au niveau des agroécosystèmes. C’est le cas des parcs à karité ou à Néré qui remplissent plusieurs fonctions au niveau des communautés locales. Les jardins de case constituent également des approches complémentaires de conservation in situ où diverses ressources alimentaires et médicinales sont cultivées pour assurer des fonctions de sécurité alimentaire et de génération de revenus communautaires.

Par ailleurs, pour mettre fin à l’écobuage excessif des terres nouvelles à défricher, une stratégie a été développée, mettant en défens toutes les essences autochtones et d’utilités reconnues telles que :

-          Vitellaria paradoxa (le karité) ;

-          Parkia biglobosa (le néré) ;

-          Diopyros mespiliformis (le faux ébène) ;

-          Khaya senegalensis (le cailcédrat) ;

-          Bombax custatum (le kapokier) ;

-          Vitex doniana ;

-          Adansonia digitata (le baobab).

Cette stratégie s’étend également à toutes les espèces reconnues protégées par l’Administration Forestière.

Tableau 2 : Synopse de la situation actuelle des biotechnologies au Bénin