Organisation de la deuxième édition de la quinzaine sur l'environnement.
Pour une deuxième fois, l'Agence Béninoise pour l'Environnement organise du 29 Août au 13 Septembre 2013, la quinzaine pour l'environnement avec pour objectif de sensibiliser les communes sur les défis qui sont les leurs et qu'elles doivent relever. Lisez ce qui est prévu pour meubler ces deux semaines.
Period | [29/08/2013 - 13/09/2013] |
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Event location | Tout le territoire national |
Host | Agence Béninoise pour l'Environnement |
Contact person |
Maxime Agossou
m_agossou@yahoo.fr 97184593 |
Contributor | AKPONA Hugues |
Geographical coverage | Benin |
Keywords | communes, environnement, désertification, déforestation, sensibilisation |
La 1ère édition de la quinzaine de l’ABE s’est déroulée du 30 août au 15 septembre 2012. Le thème central était : « une renaissance pour un nouveau départ ». Cette première édition a permis à l’ABE de renouer avec la visibilité. Car à un moment donné, cette structure était devenue peu visible bien qu’étant une structure de référence en matière de gestion dans la sous-région ouest-africaine. Fort de ce succès, il était opportun de relancer la machine en organisant l’édition suivante. On ne pouvait s’arrêter en si bon chemin.
En termes d’image, il faut une présence constante et permanente aux yeux des populations.
Après l’organisation de cette quinzaine, beaucoup de partenaires ont exprimé leur satisfaction des actions menées et nous ont encouragés à poursuivre. Beaucoup se réjouissent qu’on reprenne du poil de la bête.
Autour de quel thème se mèneront les activités de la 2è édition ? Et pourquoi ?
Le thème de cette année est centré sur les collectivités décentralisées. C’est « les communes face aux défis environnementaux ».
Il est constaté que les communes font face à plusieurs défis environnementaux. Les problèmes environnementaux se posent de plus en plus avec acuité dans nos communes. Sur toute l’étendue, il y a d’énormes problèmes d’inondations. Toutes les communes souffrent du problème de la sécheresse. Actuellement, il devrait pleuvoir mais la pluie ne tombe pas. Ce qui a même conduit le gouvernement à demander qu’on prie pour l'avoir. Ce problème de sécheresse est lié à celui de la déforestation et de désertification.
Aussi, les communes sont-elles confrontées aux problèmes de la gestion des déchets. Il suffit d’observer nos villes et on le constate.
Et les collectivités décentralisées qui ont à leur tête des maires ont un rôle à jouer dans la gestion de l’environnement. Au constat, ce rôle n’est pas bien pris en compte par les mairies. C’est pour ces raisons que nous voulons renouer avec les collectivités locales. Nous profiterons également de cette quinzaine pour lancer des études d’impact environnemental dans plusieurs unités de production de notre pays.
Renouer le dialogue avec les communes, est-ce que cela voudrait-il dire que vous travailliez avec elles ?
L’ABE travaillait déjà avec les collectivités locales avant même l’avènement de la décentralisation. C’est elle qui a aidé les anciennes sous-préfectures à avoir des plans municipaux d’actions environnementales, à créer les associations municipales d’actions environnementales, à avoir des plans locaux de gestion de l’environnement, etc. Nous avons travaillé longtemps ensemble avant qu’il n’y ait ces dernières années un relâchement.
Quelles sont les activités programmées dans le cadre de cette édition ?
Nous avons ciblé 40 communes dans lesquelles des activités seront menées. Ces communes ont été sélectionnées sur la base de l’acuité des problèmes environnementaux. Il y aura un atelier régional à Natitingou qui regroupera 16 communes du septentrion et du centre. Un autre atelier aura lieu à Grand-Popo et regroupera les 24 autres. Ce sera l’occasion pour nous d’échanger avec les autorités locales sur les problématiques de l’heure. Nous chercherons à savoir pourquoi elles n’exercent pas la fonction « Environnement » que la loi leur confère et voir ce qu’il faut faire.
Déjà ce qui est constaté, c’est que les mairies noient l’environnement dans le foncier.
Nous leur expliquerons la nécessité de créer un service « Environnement » distinct.
Ensuite, nous allons organiser des caravanes dans six villes pilotes. Il s'agit de Malanville, Djougou, Abomey, Bohicon, Azovè et Cotonou.
Ce sera pour sensibiliser sur la gestion des déchets plastiques qui constituent un phénomène important.
Ces villes ont été choisies en tenant compte du parcours de commercialisation des sachets plastiques.
Ces caravanes vont commencer par la mise en terre des plants pour montrer aux communes qu’il faut mener les actions dans un esprit de pérennité.
Enfin, nous allons remettre des matériels de salubrité à des groupements installés à Malanville, Azovè et Djougou pour les accompagner dans leur travail.
Que vise l’ABE en organisant des quinzaines ?
L’objectif de l’ABE, c’est d’accompagner les communes à mieux faire face aux enjeux environnementaux et endiguer progressivement leurs effets. Car nous avons commis des erreurs par le passé qui nous rattrapent aujourd’hui. Par la même occasion, nous voulons promouvoir la gestion durable au niveau local. Nous allons aussi sensibiliser les citoyens pour qu’ils aient de bons comportements en cessant d’utiliser les sachets plastiques, en s’abonnent aux structures de pré-collecte et en veillant à l’assainissement de leur cadre de vie. Ainsi nous nous porterons mieux